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Déjà huit manches de travail pour David Leblanc!

Les nôtres dans les universités et collèges américains

Texte et recherches de Jacques Lanciault

David Leblanc Laval, le 31 janvier 2011 – Dès le premier week-end de la saison, force est de constater que le lanceur québécois David Leblanc a la confiance de son entraîneur chez les Apaches du collège Cochise d’Arizona. Celui qui s’est mérité le poste de releveur principal de son équipe a été utilisé lors de deux des quatre premières rencontres disputées par les siens cette saison. D’ailleurs, il est l’artilleur des Apaches qui a cumulé le plus grand nombre de manches lancées lors de ces deux premiers jours de la campagne 2011, oeuvrant durant un peu moins de huit manches.

Malheureusement, ses statistiques n’indiquent pas à quel point il a bien fait, car en plus d’avoir été victime une bourde coûteuse d’un de ses coéquipiers en défensive, un de ceux qui l’ont suivi au monticule a été incapable de mettre fin à la menace de l’équipe adverse.

Photo ci-dessus : David Leblanc fou de joie, saute sur le terrain après une importante victoire des Aigles de Trois-Rivières en 2009 (Photo Simon Chaloux)

Au monticule dès le premier match de la saison
Samedi, Leblanc a été envoyé sur le monticule dès son premier match dans le baseball collégial américain. Son gérant l’a mandé sur la butte en cinquième manche alors que le lanceur partant de l’équipe venait d’afficher d’importants signes de fatigue. Celui qui au Québec porte les couleurs des Aigles Plante Sports de Trois-Rivières de la Ligue de baseball élite du Québec (LBÉQ) est alors resté en poste jusqu’à la toute fin de la rencontre, évidemment, un match de neuf manches.

Les siens ont encaissé la défaite au compte de 8-6 aux mains du Salt Lake Community College, un revers porté à la fiche de l’artilleur québécois… alors qu’un ballon échappé par un de ses coéquipiers a causé sa perte. Voici comment Leblanc décrit lui-même le jeu : « Avec un pointage de 6-6 en huitième manche, j’ai passé le premier frappeur dans la mitaine. Puis, mon deuxième adversaire de la manche a frappé un haut ballon près du troisième but. Mon coéquipier, qui avait le soleil dans les yeux, n’a pas été en mesure de capter la balle! Comme c’est souvent le cas dans le baseball, le frappeur suivant a profité de notre bévue… sur ce que je considère être un bon lancer de ma part, il a expédié la balle par-dessus la clôture du champ extérieur plaçant les siens en avance 8-6 pour le reste de la partie. »

Durant sa présence au monticule, Leblanc a fait preuve d’une belle vélocité sur ses tirs, ceux-ci étant chronométrés régulièrement aux alentours de 90 milles à l’heure.

Et de nouveau appelé en relève le lendemain
Puis le lendemain, son gérant lui a de nouveau remis la balle. Cette fois-ci, il a pris position sur le monticule dès la troisième manche face à des rivaux de taille, la troupe du College of Southern Nevada, une équipe classée troisième au pays.

Pour sa deuxième sortie de la saison, Leblanc a la chance de travailler avec un receveur qu’il connait fort bien, puisque c’est Alexandre Béland qui s’accroupit derrière le marbre.

À sa première manche de travail, l’artilleur québécois ne cède qu’un but sur balles, tout en signant un retrait sur des prises. En quatrième, il accorde deux passes gratuites, mais il s’en tire de nouveau y allant d’un deuxième retrait au bâton.

Puis, en cinquième, après un retrait, les deuxième et troisième frappeurs de la manche y vont d’entre champ et en récolte des simples. Le deuxième coup sûr obtenu d’ailleurs alors que le tir du Québécois avait brisé le bâton de son adversaire. Leblanc inscrit un deuxième retrait, puis accorde un but sur balles qui place des coureurs adverses à tous les buts. C’en est fait de sa journée de travail. Normal, en deux jours, il vient de lancer sept manches et deux tiers. Mais, le releveur qui s’amène cède un triple qui vide les buts au premier frappeur qu’il affronte… trois points comptent, les trois sont débités évidemment à la fiche de Leblanc.

Mentionnons que malgré la fatigue, le dernier lancer qu’a effectué le lanceur originaire de la Mauricie a atteint 90 milles à l’heure, ce qui bien évidemment l’a ravi.

Malgré tout, Leblanc a été chanceux dans sa malchance, car il n’a pas écopé de la défaite, les siens ayant finalement remporté la victoire au compte de 11-10!

Dans cette victoire l’autre québécois de l’équipe, Alexandre Béland, a de nouveau réussi à mettre la balle en lieu sûr. Il a obtenu un coup sûr en plus d’avoir été atteint une fois. Il a foulé la plaque payante une fois, produisant également un point.

Deux belles années en vue
Leblanc est fort heureux de son premier week-end de baseball dans le réseau collégial américain. Son entraîneur l’a d’ailleurs chaudement félicité pour ses performances, notamment lorsqu’il a dû travailler sous pression.

Tout comme son compatriote Béland, Leblanc a été grandement impressionné par le nombre de recruteurs présents pour le tournoi. « Alors que je prenais mes lancers d’échauffement dans l’enclos des releveurs, il y avait six recruteurs qui épiaient chacun de mes mouvements, dont un, entre autres, qui me filmait! »

Finalement, même s’il est un peu déçu de ses statistiques, Leblanc est heureux de la qualité des tirs qu’il a réussis. « Je pense que j’ai impressionné, ce qui est bon pour mon avenir ici et pour la suite de ma carrière. »

L’athlète de chez nous a conclu en anticipant beaucoup de plaisir pour le futur : « Le fait que nous ayons battu une équipe classée troisième au pays est certainement un signe que nous allons probablement connaître deux très belles années de baseball ici! »

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