Déc/100
Le mot du jour : superfluité
Textes et recherches de Jacques Lanciault
On consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité, au fil de mes lectures...
Source de la recherche : le paragraphe suivant tiré d’un texte de Pascale Millot et de Raymond Lemieux publié dans le journal du congrès 2010 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec : «Ce printemps, à la faveur d’une de ces tempêtes dans un verre d’eau dont nous, les journalistes, avons le secret, elle (Lise Bissonnette) est sortie de sa réserve à l’occasion d’une entrevue avec Antoine Robitaille, dans Le Devoir. Elle répondait en fait à Jérôme Lussier, blogueur et recherchiste à l’émission Christiane Charette, qui l’avait qualifiée dans La Presse de nostalgique de la dactylo, en proie au décalage et à la superfluité…»
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin superfluité, comme suit : «Chose superflue, bien superflu. »
Le dictionnaire du correcteur Antidote précise que c’est le caractère de ce qui est surabondant.
Antidote propose un exemple tiré du roman « Le Médecin de campagne » de Honoré de Balzac : «L’année prochaine il nous viendra sans doute un pharmacien, puis un horloger, un marchand de meubles et un libraire, enfin les superfluités nécessaires à la vie.»
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19 février 2011
Bein heureuse de voir que ce joli mot bien peu employé a suscité votre intérêt.