Déc/100
Mot du jour : déréliction
Textes et recherches de Jacques Lanciault
On consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité, au fil de mes lectures...
Source de la recherche : le paragraphe suivant, tiré d’un texte de Robert Dutrissac, publié dans le quotidien Le Devoir du 4 décembre 2010 : «Yves Michaud avait appuyé Pauline Marois lors de la course à la direction en 2005. Il déchante aujourd'hui. «Je m'aperçois que je dois complètement réviser mon jugement et je suis obligé de conclure que Pauline, elle ne peut donner que ce qu'elle a et ce qu'elle a, c'est pas beaucoup.» Quant aux députés péquistes, ils écopent aussi. «Qu'est-ce qui fait qu'il y a un avachissement, une telle obéissance servile des élus de la nation?» se demande-t-il, concluant à «une déréliction totale, une bassesse, un affaiblissement du parlementarisme».»
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom déréliction comme suit : «État de l'être humain qui se sent abandonné, isolé, privé de tout secours (divin ou non).»
Le Grand Robert propose les synonymes suivants : abandon, délaissement et solitude.
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