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Le retour de Pierre-Luc Laforest: une erreur? Non un honneur!

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 20 septembre 2010

Pierre-Luc Laforest(Québec) «Revenir à Québec n'était pas une erreur, ç'a été un honneur!» Voilà comment Pierre-Luc Laforest qualifiait son deuxième pas-sage dans l'uniforme des champions de la ligue Can-Am, lui qui avait entrepris la saison dans une autre ligue de baseball indépendant.

Photo : Pierre-Luc Laforest

Le receveur n'a jamais regretté sa décision de quitter les Patriots de Somerset, au début du mois d'août, pour rejoindre les Capitales. Au bout du compte, il ajoute une autre bague à sa bijouterie à la suite du couronnement de vendredi au terme d'une victoire en quatre matchs contre Pittsfield en finale.

La question est maintenant de savoir si Laforest sera de retour en 2011. Pour l'heure, le numéro 39 ignore ce que l'avenir lui réserve, mais il n'écarte pas l'idée de revenir. «Si je ne vais pas à Taiwan, c'est à Québec que je vais jouer l'an prochain», promet le puissant frappeur gaucher.

En 2010, il avait tenté sa chance en Asie, mais son aventure n'avait pas pris la tangente qu'il espérait. De retour dans la Ligue Atlantic, il a vite réalisé ce qui lui manquait : la camaraderie dans le vestiaire et l'ambiance du Stade municipal.

«Nous avons un groupe incroyable. L'équipe, les joueurs, les partisans, tout me ramenait à Québec. Ici, il y a un noyau de vétérans qui savent gagner et ils l'ont encore démontré. Je savais, en revenant, que nous avions la chance de l'emporter à nouveau.»

Un leader naturel
Laforest n'a pas mis de temps à retrouver son statut de meneur dans l'équipe, même si quelques nouveaux visages occupaient le vestiaire rénové après le championnat de 2009. Leader naturel, il s'est intégré au groupe comme s'il ne l'avait quitté pendant les trois premiers mois de la campagne.

«Je savais que c'était la même décision à prendre. À ce moment-ci de ma carrière, je veux avoir du plaisir et c'est à Québec qu'il y en a le plus. Je remercie les gars de m'a-voir accepté», ajoutait-il en ne cachant pas sa fierté de jouer au baseball dans sa langue maternelle.

Bien sûr, le bombardier du stade n'a pas mis de côté son désir de gagner sa vie à temps plein sur un losange, d'où son intérêt à retourner en Asie, où les salaires sont plus élevés que dans une saison de 94 matchs du baseball indépendant. S'il revenait à Québec, en 2011, il pourrait y jouer un double rôle de joueur-instructeur. «Il y a quel-ques options que je vais regarder, mais si je reviens ici, l'an prochain, je vais être content. J'aimerais ça.»

Chose certaine, l'auteur de neuf circuits et de 28 points produits en 32 matchs avec les Capitales en 2010 (trois circuits et 10 points produits en séries) n'aurait pas été gêné d'affronter n'importe quelle équipe dans n'importe quelle ligue avec les joueurs qui ont soulevé le trophée Arthur E. Ford.

«Redardez notre alignement, avec Sébastien Boucher, Ivan Naccarata et nos cinq partants, qui seraient tous des numéros un ailleurs. Il est difficile de trouver mieux. Je suis convaincu que l'on pourrait avoir autant de plaisir et autant de succès dans une autre ligue», expliquait celui qui avait déjà savouré un doublé, en 2002 et en 2003, à Durham (AAA). Ne lui reste qu'à s'offrir un tour du chapeau, en 2011...

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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