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Août/10
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L’expression du jour : n’avoir cure de

Textes et recherches de Jacques Lanciault

On consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité, au fil de mes lectures...

Photo de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR)Lundi 23 août 2010

Source de la recherche : la phrase suivante, tirée d’un texte de Carole Beaulieu, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 août 2010 : «J'avais bataillé ferme pour obtenir cette entrevue. Mon journal n'avait qu'un tirage de 35 000 exemplaires? Il n'était lu que par des francophones d'Amérique? Les mandarins du ministère des Affaires étrangères se fichaient de la presse québécoise? Je n'en avais cure. Si le journaliste polonais Ryszard Kapuciski avait réussi à “avoir” l'empereur éthiopien, une journaliste québécoise pouvait bien “faire” des rebelles philippins. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française donne la définition suivante de l’expression : n’avoir cure de : « Ne pas y faire attention; ne pas s'en soucier, ne pas en tenir compte. »

Photo ci-dessus de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). À l’époque où elle était reporter sur le terrain, Carole Beaulieu, n’en avait cure des états d’âme de ses interlocuteurs quant au quotidien qu’elle représentait.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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