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Moscou la belle : le pont des cadenas, la sublime galerie Tretiakov et le parc Sokolniki!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 4e d'une série de reportages sur une féerique odyssée en Russie au tout début de l’été 2010.

 Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Russie. Moscou, Russie, samedi 19 juin 2010 — Notre première matinée de visites à Moscou a été des plus faste! La place du Manège, le jardin d’Alexandre et la place Rouge. Ouf! Et pourtant, il restait encore beaucoup à voir avant de parler au passé de cette première journée d’exploration de la capitale de la Russie. Après un dîner « russe », nous avons pris la direction de la galerie Tretiakov, découvrant au passage le pont Luzhkova où les couples russes nouvellement mariés viennent « cadenasser leur amour. Puis, ce fut à notre tour d’être frappés de plein fouet par un véritable coup de foudre en découvrant les beautés de l’art russe!

Notre photo : C’est sur le pont Luzhkova, qui enjambe la Moskova, que les couples russes nouvellement mariés viennent « cadenasser » leurs unions en verrouillant leur cadenas d’amour à une des branches de ces arbres métalliques… avant de lancer la clé dans la Moskova!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n'importe laquelle des photos.

Après nos visites de la matinée, la place du Manège, le jardin d’Alexandre et la place Rouge, nous avons bien mérité une petite pause, surtout que nous avions avalé notre petit déjeuner depuis plusieurs heures déjà.

Nous grimpons donc dans l’autocar qui prend la direction du restaurant où «Voyages Lambert» a réservé pour notre groupe ce midi.

Chemin faisant, notre guide, Tatiana, attire notre attention sur le théâtre Bolchoï, à notre gauche, qui est en rénovation…, et ce, depuis quatre ans. Dommage pour nous.

Nous longeons la Moskova dans le sens inverse de ce matin. Cette rivière, longue de 502 kilomètres, traverse la ville de Moscou. À notre gauche nous voyons l’église Sainte-Sophie, puis nous passons devant l’université et le conservatoire de Moscou.

Nous reprenons la ceinture des jardins et nous arrivons finalement à destination, c’est-à-dire au restaurant « Mockba ». Il est 13 heures.

Nous avons droit à un repas russe. Une salade « Olivier » en entrée, il s’agit d’une salade créée par un chef français, puis une soupe bortsch, soit une soupe qui contient de la betterave, de la viande et du chou, et finalement un plat de nouilles farcies au bœuf, un peu comme les nouilles que l’on retrouve dans la soupe won-ton… de chez nous. Un petit dessert aux fruits vient compléter le tout. Céline prend une bouteille d’eau tandis que j’en profite pour déguster une bière russe. Un très bon repas, dont le seul défaut est d’être un peu lourd étant donné que nous poursuivons nos visites en après-midi

Le restaurant « Mockba », Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Le restaurant « Mockba », grand, vaste, élégant et très propre.

Nous quittons le restaurant à 14 h 30 et reprenons le car. Une autre fois nous suivons le cours de la Moskova. Pour l’occasion, nous passons devant le monument de Pierre le Grand, tout en bronze et qui fait 93 mètres de hauteur.

Le monument à Pierre le Grand sur la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Le monument à Pierre le Grand, que nous verrons beaucoup mieux lors d’une petite croisière sur la Moskova.

Nous croisons la cathédrale du Christ-Sauveur, détruite sous Staline et reconstruite à la fin des années 1990. Nous y reviendrons avant de quitter Moscou.

Pour l’heure, nous filons vers le Musée Tretiakov, un des 80 musées de Moscou, celui qui abrite la plus importante collection d’art russe au pays.

L’amour… sous clé!
Nous descendons du car à 15 heures. Outre les nombreux cars de touristes déjà garés, il y a de très nombreuses limousines transportant tout autant de couples de jeunes mariés!

Normal, car c’est tout près d’ici, sur le pont Luzhkova, qui enjambe la Moskova, que les couples nouvellement mariés viennent « cadenasser » leurs unions!

Nous constatons que la mode des « cadenas » scellant l’amour des couples n’est plus strictement réservée à la ville de Florence en Italie où nous avions pu observer cette pratique l’an dernier. Là-bas, les amoureux scellaient leur amour en accrochant un cadenas métallique à la clôture du Ponte Vecchio… avant de jeter la clé dans le fleuve Arno!

Des recherches sur Internet nous avaient alors appris que cette tradition, inspirée du roman « Ho voglia di te» de Federico Moccia, s'était rapidement répandue à travers l’Italie, au point de mettre en péril certains monuments historiques par le poids résultant de l'accumulation des cadenas.

Et bien, la tradition a fait du chemin, puisqu’elle est, semble-t-il, bien implantée à Moscou. Toutefois ici, les autorités ont trouvé une solution intéressante pour pallier le poids des cadenas. Ils ont installé sur le pont Luzhkova et sur les berges de la Moskova toute une série d’arbres métalliques où les mariés peuvent accrocher leurs cadenas!

Au moment où nous nous engageons sur le pont, il y a plusieurs couples mariés avec leur cadenas, des fleurs et des bouteilles de vin mousseux!

Quelques membres du groupe ont avancé l’hypothèse qu’il était normal qu’il y ait tant de mariages aujourd’hui, puisque nous sommes samedi, mais la suite du voyage infirmera cette hypothèse, car en Russie, il y a beaucoup de mariages quel que soit le jour de la semaine.

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une idée géniale que ces « arbres à cadenas ».

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Ce sont des centaines d’histoires d’amour qui sont « cadenassées » sur ces arbres.

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Un couple timide, mais resplendissant de bonheur!

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Il n’y a vraiment pas longtemps que les mariés ont prononcé le « da » traditionnel.

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Des cadenas, des fleurs, du champagne… et aussi des colombes!

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une jeune mariée tente d’installer le cadenas du couple!

Arbre à cadenas sur le pont Luzhkova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Puis, à deux, on lance la clé dans la Moskova!

La galerie Tretiakov
Après avoir traversé le pont Luzhkova au son des hourras des couples accrochant leurs cadenas, nous entrons dans le quartier de Zamoskvorietchie, qui signifie « au-delà de la rivière de Moscou », pour une petite promenade de quelques minutes qui nous mènera à la galerie Tretiakov.

C’est Pavel Tretiakov qui fonda en 1865 la galerie d’art qui porte encore aujourd’hui son nom. En 1892, il a légué à la ville de Moscou le bâtiment construit en 1856 et les œuvres qu’il renfermait. Son frère et associé en affaire, Sergueï, fit lui aussi don de nombreuses œuvres à la ville de Moscou. Au total, c’est environ 5 000 tableaux qui ont ainsi enrichi, à l’époque, le capital artistique de Moscou.

Aujourd’hui toutefois, le musée renferme plus de 130 000 oeuvres. Il y a là, les plus grands chefs-d’œuvre de l’art russe. C’est un musée où on peut constater l’évolution de la peinture en Russie.

Façade de la galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : La façade de la galerie Tretiakov présente en son centre un bas-relief représentant Saint Georges et le dragon. Il s’agit de la maison authentique des frères Tretiakov, bâtie en 1856.

Statue de Pavel Tretiakov devant la galerie du même nom, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Devant le bâtiment de la galerie Tretiakov nous pouvons admirer la statue de Pavel Tretiakov!

Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une belle rose dans le petit jardin devant la galerie.

Nous commençons la visite de la galerie à 15 h 30. Ce sera notre première incursion dans l’art russe et son histoire. Malheureusement, la prise de photos est interdite. C’est donc dire que les photos qui suivent ont toutes été «glanées» sur la grande toile.

Tatiana, notre guide, est intarissable quant aux peintres et à l’histoire de l’art de son pays. Ses propos, tout autant que les œuvres que nous verrons, nous captiveront durant les deux heures et quelques de la visite.

Tout d’abord, il faut savoir qu’en Russie, jusqu’au début du XVIIe siècle, les seules œuvres d’art existantes étaient des icônes. Toutefois, au XVIIIe siècle, la peinture laïque fait son entrée en Russie. Et évidemment, les peintres de l’époque, formés à l’école des icônes, peignaient des personnages aux traits pratiquement tout identiques, figés… comme sur des icônes.

Mais, les artistes peintres russes ont appris rapidement, comme nous pourrons le constater.

Nous entrons dans la salle réservée au peintre Dmitri Levitsky, un portraitiste qui fut nommé membre de l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg en 1769, une académie qui n’avait vu le jour qu’en 1757.

Il a entre autres réalisé les portraits de Catherine II et de Denis Diderot. Plusieurs des toiles qu’il a peintes reflètent la grande beauté des femmes russes, tout comme leur fort caractère.

Portrait de Maria Diakova par Dmitri Levitsky, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Portrait de Maria Diakova» par Dmitri Levitsky que l’on peut admirer à la galerie Tretiakov. (Photo wikipedia.org)

Portrait de Maria Diakova par Dmitri Levitsky, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Portrait de Catherine II», datant de 1783, réalisé par Dmitri Levitsky. (Photo wikipedia.org)

Dans une autre salle, on peut voir des toiles datant du XIXe siècle. Plusieurs œuvres sont du peintre Orest Kiprensky, dont le poète préféré était Pouchkine. Il fit d’ailleurs le portrait de ce dernier.

Portrait de Pouchkine de Orest Kiprensky, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Portrait de Pouchkine» selon Orest Kiprensky. (Photo wikipedia.org)

Le peintre Karl Briullov a, quant à lui, mis en lumière la beauté des femmes et leur jeunesse. Il fut le premier peintre russe à être reconnu internationalement, notamment par un immense tableau qui prend pratiquement tout un mur et qui se nomme « Le dernier jour de Pompéi », une œuvre qu’il a réalisée de 1830 à 1833.

The Rider de Karl Briullov, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «The Rider», une toile de Karl Briullov réalisée en 1832. Il s’agit d’un portrait de Giovanina et Amacilia Pacini, les enfants de la comtesse Samoilova. (Photo wikipedia.org)

Le dernier jour de Pompéi de Karl Briullov, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Et la grande œuvre de Karl Briullov : «Le dernier jour de Pompéi». (Photo wikipedia.org)

Une autre salle est consacrée à Alexandre Ivanov, lui qui a mis 20 ans à réaliser le tableau intitulé « L’apparition du Christ ». La toile occupe, elle aussi, tout un mur d’une des salles de la galerie Tretiakov. Il aurait dessiné quelque 2,500 ébauches avant de finaliser son œuvre.

L’apparition du Christ de Alexandre Ivanov, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : L’immense œuvre d’Alexandre Ivanov, « L’apparition du Christ ». (Photo wikipedia.org)

Et encore d’autres peintres : Vassili Tropinine, qui peignait des gens simples, Pavel Fedotov, qui lui, représentait des scènes de la vie quotidienne, et Vassili Pukirev, un autre peintre qui, comme Fedotov, a travaillé sur le thème des mariages obligés entre des jeunes filles et de vieux hommes riches.

Œuvre de Vassili Tropinine, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Jeune fille travaillant aux petits points», une toile de Vassili Tropinine. (Photo wikipedia.org)

Fiançailles d'un major de Pavel Fedotov, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une des œuvres les plus connues de Fedotov date de 1851 et elle s’intitule « Fiançailles d'un major ». (Photo wikipedia.org)

Le mariage arrangé de Vassili Pukirev, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Le mariage arrangé» de Vassili Pukirev. (Photo wikipedia.org)

En 1860, douze peintres ont quitté l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, car ils refusaient de peindre des sujets légendaires imposés. Ils ont ainsi formé le cercle des peintres dits ambulants, car ils exposaient leurs tableaux dans de petits villages. Ils ont au travers de leurs œuvres mis en évidence la condition du peuple russe et les inégalités sociales de l'époque.

Parmi eux, le peintre Vassili Perov qui a peint une troïka, qui est un attelage de trois chevaux. Le hic est que dans son tableau il n’y a pas de chevaux, ce sont trois enfants qui remplacent les chevaux et qui tirent d’énormes barils dans le froid de l’hiver.

Apprentis au travail, de Vassili Perov, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Apprentis au travail», de Vassili Perov. La souffrance et le découragement affichés sur un mur! (Photo wikipedia.org)

Nous voyons d’autres œuvres provenant de peintres dits « des ambulants ». Celle d’Alexei Savrasov « Les freux sont de retour », une toile annonçant le printemps et surtout l’espoir. Puis, celle d’Ivan Kramskoï, qui a été le chef de file des peintres ambulants, le magnifique portrait intitulé « L’inconnue ».

Les freux sont de retour d’Alexei Savrasov, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Les freux sont de retour», d’Alexei Savrasov. (Photo wikipedia.org)

L’inconnue d’Ivan Kramskoï, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «L’inconnue», d’Ivan Kramskoï. (Photo wikipedia.org)

Ivan Shishkin, qui a étudié en Allemagne, a été un des meilleurs peintres paysagistes russes. Il avait un incroyable souci du détail. Dans une de ses œuvres, « Un matin dans une forêt russe », nous pouvons apercevoir trois ours dans la forêt. Ceux-ci ont été ajoutés par un collègue, Constantin Savitski, et selon Shishkin, cet ajout a totalement gâché son œuvre, de sorte qu’il a rayé son nom sur la toile.

Un matin dans une forêt de pins, œuvre d’Ivan Shishkine, qu’il a renié, et de Contantin Savitski, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Un matin dans une forêt de pins», œuvre d’Ivan Shishkine, qu’il a renié, et de Contantin Savitski, réalisée en 1886. (Photo wikipedia.org)

Un autre des grands succès d’Ivan Shishkin est l’oeuvre nommée « Rye » où l’on peut admirer un champ de blé.

Rye d’Ivan Shishkine, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Rye», un des grands succès d’Ivan Shishkin. (Photo wikipedia.org)

Nous voyons aussi quelques peintures réalisées par Ilya Repine, dont une datant de 1885 et montrant Ivan le Terrible venant de tuer son fils aîné, le chef-d'œuvre de Repine! Il nous semble avoir déjà vu ce tableau quelque part en Italie, mais où?

Ivan le Terrible tuant son fils, Ilya Repine, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : «Ivan le Terrible tuant son fils», d'Ilya Repine. (Photo wikipedia.org)

En 1903, Repine a également satisfait une commande du gouvernement russe réalisant son œuvre la plus grandiose, c’est-à-dire une toile immense (400 x 877 cm) qui illumine toute une salle de la galerie Tretiakov, une œuvre intitulée « Session protocolaire du Conseil d'État ». La commande visait à marquer le centenaire du Conseil le 7 mai 1901.

Session protocolaire du Conseil d'État, Ilya Repine, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : L’œuvre la plus magistrale de Ilya Repine. (Photo wikipedia.org)

Puis, nous descendons tout en bas de la galerie pour voir la salle des icônes.

En Russie, les premières icônes sont apparues au XIIe siècle avec la religion orthodoxe, nous rappelle Tatiana. Vladimir 1er le grand prince de Kiev se fit baptiser chrétien orthodoxe. Puis, il unifia les religions sur le territoire de la Russie, optant pour la religion orthodoxe.

Une icône ne se dessine pas, elle s’écrit. Ce travail s’effectue dans le calme et la méditation et doit véhiculer le symbolisme de la religion orthodoxe. L’œuvre doit être réalisée dans l’humilité, ainsi, l’artiste ne signe pas sa réalisation. Le processus incluait tout d’abord le traitement du bois, puis l’artiste écrivait son dessin.

Les restaurateurs qui ont œuvré sur les icônes ont constaté qu’en enlevant la couche d’huile de lin qui noircissait les œuvres, ils découvraient que les couleurs initiales étaient toutes belles et variées et non noires, comme ils les avaient toujours vues!

Notre guide nous explique la signification de quelques icônes, dont celle de la Trinité, d’Andreï Roublev.

La Trinité, d’Andreï Roublev, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : La Trinité, d’Andreï Roublev, une icône destinée au monastère de la Trinité Saint-Serge. (Photo wikipedia.org)

Puis, arriva le XVIIe siècle, qui fut l’époque de la décadence de l’iconographie, et ce, pour faire place à l’art laïc que nous avons apprécié dans les étages supérieurs de la galerie Tretiakov.

Nous terminons la visite, il est 17 h 45. Nous demeurerons sous le charme encore quelques heures.

Nous reprenons notre chemin en sens inverse pour reprendre le car et retourner à l’hôtel.

Vendeuse dans une boutique à Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Tout à côté de la galerie Tretiakov, cette charmante dame tient une petite boutique de souvenirs.

La Moskova, Moscou, Russie.

La Moskova, Moscou, Russie.

Photos ci-dessus : Sur le chemin du retour, nous retraversons la rivière Moskova.

Nous arrivons à l’hôtel à 18 h 45. Nous y soupons de nouveau ce soir, à 19 heures.

Après le souper, nous accompagnons Noëlla, Johane, Robert et Jean dans une petite exploration du parc Sokolniki situé tout juste face à notre hôtel. Il y a foule, car le parc offre une fête foraine et de nombreuses installations pour les enfants. Les manèges du parc d’attractions nous semblent toutefois plus ou moins en bonne condition.

Train pour enfant du parc Sokolniki, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Train pour enfant du parc Sokolniki.

Parc Sokolniki, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Des arbres aux jolies fleurs agrémentent notre balade dans le parc Sokolniki.

Cathédrale de la résurrection du Christ, parc Sokolniki, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : À proximité du parc, il y a cette superbe cathédrale, celle de la résurrection du Christ. Elle a été construite en 1913.

Un restaurant McDonald russe, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Tout à côté de notre hôtel à Moscou, il y a un restaurant McDonald.

Holiday Inn Sokolniki, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Notre hôtel, le Holiday Inn Sokolniki.

Nous revenons à la chambre vers 22 heures. Vite au dodo… demain promet d’être une autre journée fort occupée!

On passe sous silence
Un deuxième souper consécutif de type buffet à notre hôtel, dans une immense salle avec des centaines d’autres touristes.

Méli-mélo
En Russie, comme chez nous, le mariage officiel est le mariage civil qui a lieu devant un représentant de l’État. Le mariage à l’église est facultatif.

Il y a 103 théâtres dramatiques à Moscou, en plus des théâtres classiques.

La rivière Moskova gèle vers novembre ou décembre et ne dégèle qu’à la fin du mois de mars.

Jusqu’à 1871, l’esclavage n’était toujours pas interdit en Russie.

Quelques mots de russe
Et voici cinq autres mots ou phrases en russe qui sont fort utiles :

Comment allez-vous? : Kak vy pajyvaitié ?

Bien, merci : Haracho, spasiba

Et vous? A vy

Ça va : Narmal’na

Au revoir : Da Svidania

P.-S. Pour des besoins évidents, la prononciation des mots est écrite dans notre alphabet. Dans la prononciation en russe, lorsqu'une lettre est en caractère gras, c'est sur elle qu'il faut placer l'intonation.

À suivre
Demain, les magnifiques églises situées à l’intérieur du Kremlin.

Une des églises du Kremlin, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une des églises du Kremlin.

Bibliographie
Guide Voir, Moscou, Éditions Libre Expression, 2007, 264 pages;

Moscou, Édition d’art Amarante, Moscou, 2009, 136 pages;

Russie, Belarus-Ukraine, Bibliothèque du voyageur Gallimard, 2007, 390 pages.

Le russe avant de partir, Éditions Harrap’s, 2008, 112 pages et trois cédéroms;

Russie, Catherine Zerdoun, Éditions du Chêne, 2008, 272 pages;

Encyclopédie en ligne Wikipédia, Moscou et une foule d’autres pages.

Commentaires (0) Trackbacks (1)
  1. cela me plaît bien (votre reportage)
    je rentre moi-même d’un court séjour et j’ai envie de rester dans l’ambiance et de voir ce que d’autres ont vu et ressenti de semblable ou différent
    Il n’y a que 2 jours sur site ?

  2. Merci pour votre reportage complet et très bien fait. Je pars bientot à Moscou et Saint Petersbourg cela va beaucoup m’aider à construire mon parcours!

    Un grand merci !!

  3. MERCI ET BRAVO
    je suis allée plusieurs fois à Moscou et St Petersbourg et vous avez su faire partager
    ce que l’on ressent et voit , et j’ai aimé !!!
    Vous me donnez envie d’y retourner

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