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La folie des mots (novembre 2007)

Recherches de Jacques Lanciault

Vendredi, le 30 novembre 2007, le mot du jour : périnatalité

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Nathalie Collard, publiée dans le quotidien La Presse du 26 novembre 2007 : « Il est urgent de mettre en place un ensemble de solutions si on veut régler les problèmes chroniques dans le secteur de la périnatalité. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin périnatalité comme suit : « Période qui précède et suit immédiatement la naissance. »

Jeudi, le 29 novembre 2007, le mot du jour : pharisaïque

Source de la recherche : Le titre suivant d'un texte de Jean-François Couture publié dans le quotidien La Presse du 21 novembre 2007 : « Indigestion pharisaïque ».

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit, au sens figuré, l’adjectif pharisaïque comme suit : « Hypocrite. »

Au sens propre cependant la définition est la suivante : « Qui appartient aux mœurs, au caractère des pharisiens tels que les Évangiles les dépeignent. » Le mot pharisien est quant à lui défini ainsi: juifs qui vivaient dans la stricte observance de la Loi écrite (Thora) et de la tradition orale (enseignement des scribes), et que les Évangiles accusent de formalisme et d'hypocrisie. »

Curieusement, je suis à lire le roman « Marie » de Marek Halter et le caractère hypocrite des pharisiens y est fort bien décrit.

Mercredi, le 28 novembre 2007, le mot du jour : ingambe

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 45) : « Des objections s’élevèrent. Il était trop vieux, trop fatigué pour courir derrière les mercenaires! Lysanias insista, assurant qu’on ne se méfierait pas d’un vieillard et qu’il était encore assez ingambe pour revenir vite à Nazareth. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif ingambe comme suit : « Qui se meut avec agilité. »

Les synonymes proposés sont : alerte, allègre, dispos, gaillard, léger, vif.

Mardi, le 27 novembre 2007, le mot du jour : resserre

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 14) : « Tout ce que son père venait y déposer, par manque de place dans la resserre

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin resserre comme suit : « Endroit où l'on range, où l'on resserre certaines choses (provisions, outils, etc.). »

Les synonymes proposés sont : réserve, remise.

Lundi, le 26 novembre 2007, le mot du jour : fatras

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 14) : « Elle courut vers l’autre extrémité de la longue terrasse en surplomb de l’atelier, évitant le fatras qui l’encombrait. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin fatras comme suit : « Amas confus, hétéroclite (de choses sans intérêt).»

Un synonyme proposé est désordre.

Au figuré, fatras se définit comme suit : « Ensemble confus, incohérent (d'idées, de paroles, d'écrits).»

Dimanche, le 25 novembre 2007, le mot du jour : traversin

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Josée Blanchette, publiée dans la revue Châtelaine de novembre 2007 : « Surtout, dormir avec toi. Ne plus compter les moutons toute seule. Retrouver le rempart rassurant d’une chaleur mortelle plutôt que la froideur du traversin

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin traversin comme suit : « Long coussin de chevet, en général cylindrique (à la différence de l'oreiller) qui tient toute la largeur du lit. »

Un synonyme du langage familier est polochon.

Samedi, le 24 novembre 2007, le mot du jour : assistanat

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 17 novembre 2007 : « Ces jeunes à qui tout est dû (Madame Bombardier fait référence aux étudiants en grève pour protester contre le dégel des frais de scolarité) croient aussi à l’assistanat et se fichent bien de ceux qui les suivent. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert définit le nom masculin assistanat, entre autres comme : « Secours donnés socialement aux personnes socialement nécessiteuses. » Et par extension, comme l’aide financière accordée sans contrepartie aux entreprises, aux associations, etc.

Vendredi, le 23 novembre 2007, le mot du jour : salmigondis

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Robert Sansfaçon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 17 novembre 2007 : « Qui eût cru que le projet “une île, une ville” de l’ex-maire Bourque, dont un des objectifs était de sabrer les structures, tournerait en un tel salmigondis d’organigrammes? »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin salmigondis, comme suit : « Mélange, assemblage disparate et incohérent. »

Un synonyme proposé est confusion.

Jeudi, le 22 novembre 2007, la citation du jour: «Le dictionnaire : c’est un carré de sable avec des camions Tonka!» - Biz

En entrevue lors de l’émission « Il va y avoir du sport » du 16 novembre 2007, Biz, un des membres du groupe rap Loco Locass, a défini ainsi le dictionnaire alors qu’il expliquait avec passion qu’apprendre le français peut être plaisant.

Quelle très belle image.

Mercredi, le 21 novembre 2007, le mot du jour : plumitif

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Mario Roy, publiée dans le quotidien La Presse du 12 novembre 2007 : «Norman Mailer fumait, buvait, collectionnait les femmes, se battait (il a un jour poignardé l’une de ses six femmes), lançait des insanités… en particulier aux plumitifs qui lui faisaient de l’ombre.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin plumitif, comme suit : « Mauvais auteur, mauvais écrivain. »

En droit, le même mot signifie : « Registre sur lequel le greffier d'audience mentionne les principaux faits de l'audience. »

Mardi, le 20 novembre 2007, le mot du jour : bégueule

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 10 novembre 2007: « Dans le cas de figure (cas de l’Hôpital général juif de Montréal et le syndicat des préposés aux malades), il s’agit d’accommodements pour les juifs religieux, mais j’ai eu une vieille tante, ni bégueule ni prude dans sa vie, qui a refusé qu’un aide-soignant lui prodigue des soins intimes à quelques jours de sa mort. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif bégueule, comme suit : « D'une pruderie affectée, qui s'effarouche, se scandalise pour des choses insignifiantes concernant la morale sexuelle ».

Les synonymes proposés sont : prude, étroit, pudibond.

Lundi, le 19 novembre 2007, le mot du jour : imprécateur

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Lise Bissonnette, publiée dans le quotidien Le Devoir du 8 novembre 2007 : « Les collections de BAnQ, comme semble l’ignorer notre imprécateur ce ne sont pas que des livres. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom imprécateur, comme suit : « Personne qui profère des imprécations », où le mot imprécation signifie, souhait de malheur (contre quelqu’un).

Dimanche, le 18 novembre 2007, le mot du jour : panade

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Foglia, publiée dans le quotidien La Presse du 6 novembre 2007: « Je vous répète que ce n’est pas une chronique sur le cinéma. C’est une chronique sur la culture populaire qui est la panade de tout le monde. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au propre le nom féminin panade, comme suit : « Soupe faite de pain, d'eau et de beurre, liée souvent avec un jaune d'œuf. » Le dictionnaire ajoute un sens courant dans la langue parlée des milieux populaires de l’expression « tomber dans la panade » qui signifierait : misère, tomber dans la purée.

Dans la phrase de monsieur Foglia, j’en déduis que l’auteur considère la culture populaire comme étant la culture dont « tout le monde » peut profiter, même les plus démunis.

Samedi, le 17 novembre 2007, le mot du jour : poncif

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Foglia, publiée dans le quotidien La Presse du 6 novembre 2007: « Autre beau flash, il suffisait de continuer en évitant le folklore, les poncifs, de laisser vivre cette ville que personne ne connaît; la madame docteur retrouverait ou pas son père, on s'en crisse, ce qu'on voulait c'était Erevan et l'Arménie. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin poncif, comme suit : « Thème littéraire ou artistique, mode d'expression qui, par l'effet de l'imitation, a perdu toute originalité. »

Les synonymes proposés sont : banalité, cliché, lieu commun.

Vendredi, le 16 novembre 2007, le mot du jour : acouphène

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Monique Grégoire, publiée dans le magazine Trente de novembre 2007: « Et la peur? Elle (Madeleine Poulin) ne se souvient pas d’avoir eu peur au Liban, mais lorsqu’elle est revenue à Paris, elle sursautait chaque fois qu’une porte claquait et elle a développé des acouphènes qu’elle a toujours depuis. Soldat ou journaliste, on porte toujours les traces de la guerre. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin acouphènes, comme suit : « Sensation auditive anormale qui n'est pas provoquée par un son extérieur (bourdonnement, tintement d'oreilles).»

Jeudi, le 15 novembre 2007, le mot du jour : endogame

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 3 novembre 2007 : « Il y a une hargne sourde à vouloir décapiter en quelque sorte des artistes dont la réussite a échappé au “né pour un petit pain” et au jugement exclusif du clan d'une certaine québécitude endogame. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin endogame, comme suit : « Obligation, pour les membres de certaines tribus, de se marier dans leur propre tribu. »

Mercredi, le 14 novembre 2007, le mot du jour : déjanté

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 3 novembre 2007 : « Je répète, je n'ai pas vu le film (L'Âge des ténèbres), mais j'ai lu certaines critiques qui m'ont donné la nausée. Qu'une critique parisienne se réclamant de la gauche déjantée déteste le film d'un cinéaste qu'elle considère (quelle horreur!) comme de droite n'étonnera que ceux qui ignorent les moeurs françaises. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert définit, au figuré, le verbe déjanter, comme suit : « Devenir un peu fou, avoir un comportement anormal. »

Les synonymes proposés pour le verbe sont : débloquer, dérailler. Tandis que pour le participe passé on mentionne : cinglé et fêlé.

Mardi, le 13 novembre 2007, l’expression du jour : tomber de Charybde en Scylla

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Michel David, publiée dans le quotidien Le Devoir du 3 novembre 2007 : « Si on se souvient de Paul Martin, ce sera plutôt comme d'une des plus belles illustrations du principe de Peter en politique. Ces temps-ci, les libéraux fédéraux doivent pleinement comprendre ce que signifie l'expression “tomber de Charybde en Scylla”. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Robert des Expressions et Locutions définit l’expression tomber de Charybde en Scylla comme suit : « échapper à un inconvénient, un danger, etc., pour tomber dans un autre plus grave. »

L’expression traduite du latin remonte à la légende grecque. Le gouffre de Charybde et ses violents remous sont voisins des roches de Scylla, dans le détroit de Messine. Pour éviter le gouffre, les navires risquaient de s’échouer sur les roches.

Lundi, le 12 novembre 2007, l’expression du jour : nettoyer les écuries d'Augias

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Michel David, publiée dans le quotidien Le Devoir du 3 novembre 2007 : «À sa manière, M. Martin (l’ex-premier-ministre du Canada) aura pourtant contribué au nettoyage des écuries d'Augias. Créer une commission d'enquête pour faire la lumière sur le scandale des commandites a peut-être été nuisible aux intérêts du PLC et à la carrière de M. Martin lui-même, mais cela a néanmoins été bénéfique pour le pays. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Robert des Expressions et Locutions définit l’expression nettoyer les écuries d'Augias comme suit : « Nettoyer un lieu extrêmement sale. »

L’expression vient de la fable grecque des écuries d'Augias qui fait partie du cycle d’Héraklès. Le héros avait tout simplement détourné un fleuve pour nettoyer les étables. L’expression moderne utilise plutôt les écuries que les étables en raison de sa forme qui se rapproche de curer, c’est-à-dire « nettoyer ».

Dimanche, le 11 novembre 2007, le mot du jour : malingre

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gil Courtemanche, publiée dans le quotidien Le Devoir du 3 novembre 2007 : « Robert Bourassa, timide, presque malingre, l’air d’un étudiant surtaxé avec ses lunettes noires, ne nous inspirait aucune affection, mais on le respectait et on l’écoutait.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif malingre, comme suit : « Qui est d'une constitution faible et d'une santé fragile (ou qui semble tel).»

Les synonymes proposés sont : chétif, débile, délicat, faible, fragile, frêle, maladif, souffreteux.

Samedi, le 10 novembre 2007, le mot du jour : superfétatoire

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Jacques Stréliski, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 octobre 2007 :

« Je suis souvent dérangé par le ton autoritaire qu'empruntent parfois certains chefs d'antenne dans des entrevues, disons “appuyées”, de leurs invités. Au lendemain de la défaite des libéraux dans Outremont, Stéphane Dion a goûté à cette médecine à plusieurs reprises. Déjà piteux d'avoir reçu une telle raclée, ce dernier a dû faire à la télévision un mea-culpa public, puis avouer sur l'insistance de la journaliste (qui lui demandait ce qu'il allait vraiment faire pour se rapprocher des Québécois) qu'il devrait désormais participer à des émissions de variétés (sic). Pitoyable et surtout parfaitement superfétatoire! »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif superfétatoire, comme suit : « Qui s'ajoute inutilement (à une autre chose utile). »

Un synonyme proposé est superflu.

Vendredi, le 9 novembre 2007, le mot du jour : séculaire

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de François Brousseau, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 octobre 2007 : « Se pourrait-il que des combattants, enfermés dans leur logique paramilitaire, se soient sentis menacés par le début de l'amorce d'une ouverture sur la question kurde, si profondément verrouillée par une séculaire intransigeance turque? »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif séculaire, comme suit : « Qui date d'un siècle, qui dure depuis un siècle. »

Jeudi, le 8 novembre 2007, le mot du jour : âgisme

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Louise-Maude Rioux Soucy, publiée dans le quotidien Le Devoir du 27 octobre 2007 : « L’Observatoire vieillissement et société pourfend l’âgisme qui mine la société québécoise. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin âgisme, comme suit : « Discrimination envers toute personne âgée. »

Mercredi, le 7 novembre 2007, le mot du jour : civitas

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Stéphane Baillargeon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 27 octobre 2007 :

« Les lieux de représentation du pouvoir parlent beaucoup », commente… Dinu Bumbaru, directeur des programmes du groupe Héritage Montréal, toujours prêt à tirer des leçons du passé. « Tout projet un tant soit peu d'envergure semble maintenant condamné en partant. On entend toujours les mêmes reproches : “Ça coûte cher, pourquoi on investirait là-dedans?" L'hôtel de ville de Montréal et le parc du Mont-Royal représentaient de grandes dépenses pour de grandes réalisations dont on ne voudrait pas se priver aujourd'hui. Ce n'était pas pompeux ou prétentieux, c'était de la qualité, fait pour durer. Aujourd'hui, il y a combien de lieux financés par la Ville ou l'État qui ne valent pas plus qu'un bungalow avec garage double? À la limite, la capacité d'enraciner la civitas dans un bâtiment ne semble plus très forte. »

Définitions :
L’encyclopédie en ligne Wikipédia définit le mot civitas, comme suit : « Dans l'Empire romain la civitas ou cité romaine fut d'abord un centre administratif contrôlé par des citoyens romains. »

Mardi, le 6 novembre 2007, les expressions du jour : « faire long feu » et « ne pas faire long feu »

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 27 octobre 2007 : « Ce projet (le projet de loi de madame Marois), qui crée deux catégories de citoyens, fera long feu, mais il met en avant ce besoin irrépressible de nombre de militants péquistes de brandir des menaces envers des catégories sociales, en l’occurrence les nouveaux arrivants et les Canadiens tentés de vivre ici. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Robert des Expressions et Locutions définit l’expression faire long feu, comme suit : « ne pas produire l’effet attendu, échouer. »

Il s’agit d’une métaphore de la langue technique des artificiers où faire long feu signifie « s’allumer trop lentement pour pouvoir faire exploser la cartouche », en parlant de son amorce. Le sens métaphorique est donc celui de rater.

Par opposition, l’expression ne pas faire long feu est très critiquée, car elle crée de la confusion par rapport à faire long feu. Elle ne signifie pas réussir, mais plutôt de courte durée.

Ne pas faire long feu repose sur une tout autre valeur métaphorique du mot feu, beaucoup plus naturelle celle-là, et signifie « ne pas durer longtemps, être vite terminé », donc de courte durée et non réussir.

Lundi, le 5 novembre 2007, l’expression du jour : secret de Polichinelle

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 22 octobre 2007 : « C’est un secret de Polichinelle que la résistance qu’affiche Pékin sur le front monétaire agace au plus haut point les autorités américaines… »

Définitions :
Le dictionnaire Le Robert des Expressions et Locutions définit l’expression secret de Polichinelle, comme suit : « faux secret, chose que l’on tente de dissimuler, mais que tout le monde connaît. En référence au personnage de Polichinelle qui parle bruyamment, à tort et à travers. »

D’autres expressions sont composées avec le nom Polichinelle :

Vie de Polichinelle : vie déréglée, vie de débauche.
Voix de polichinelle : voix aiguë et nasillarde.
Avaler le polichinelle : communier.
Avoir un polichinelle dans le tiroir ou sous le tablier : être enceinte.

Dimanche, le 4 novembre 2007, le mot du jour : azimut

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 22 octobre 2007 : « Le refus manifesté par les responsables chinois de ne pas modifier leur politique économique, leur obstination à camper sur cette falsification monétaire qu'est un yuan maintenu en dessous de sa valeur fait suer dans tous les azimuts. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin d’origine arabe azimut, comme suit : « dans toutes les directions, dans tous les sens. »

Samedi, le 3 novembre 2007, le mot du jour : xénophobe

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Mélanie St-Pierre, publiée dans la revue L’Actualité du 15 septembre 2007 : « … et eux n’hésitent pas à dénoncer le passé xénophobe de ces pays de tradition soi-disant tolérante qui s’acharnent encore à les appeler des “immigrants de seconde génération”. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif xénophobe comme suit : « Hostile aux étrangers, à tout ce qui vient de l'étranger ».

Un synonyme proposé est : chauvin.

Vendredi, le 2 novembre 2007, le mot du jour : ostracisme

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Mélanie St-Pierre, publiée dans la revue L’Actualité du 15 septembre 2007 : « Un Canadien d’origine chinoise et un Danois d’origine allemande racontent l’ostracisme subi par les enfants d’immigrants et la rage qui couve dans leur cœur. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin ostracisme comme suit : « Hostilité (d'une collectivité) qui rejette un de ses membres ».

Ce qui est par ailleurs intéressant de noter est qu’ostracisme est un mot d’origine grecque qui au départ signifiait : « Bannissement de dix ans prononcé à la suite d'un jugement du peuple, à Athènes et dans d'autres cités grecques. »

Jeudi, le 1er novembre 2007, le mot du jour : ribaud (e)

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Mélanie St-Pierre, publiée dans la revue L’Actualité du 15 septembre 2007 : « Même Dolorès, la ribaude de la télésérie Les Bougons, a ricané en publiant le grotesque best-seller Plotte

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom ribaud (e), comme suit : « Débauchée, prostituée. »

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