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En route pour le pays du porto!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Ce texte constitue le premier d'une série de reportages sur un magistral voyage au Portugal effectué au mois de septembre 2007.

Céline, confortablement installée à bord de l’autocar qui sera le nôtre durant presque tout notre voyage au Portugal.

Montréal, Francfort (Allemagne) et Porto (Portugal), mercredi 29 août 2007 - Portugal nous voici! Nous amorçons aujourd’hui notre formidable odyssée de 17 jours qui nous mènera dans les plus belles contrées du Portugal : Porto, Braga, Guimaraes, Amarante, Coimbra, Tomar, Fatima, Ourem, Batalha, Nazaré, Obidos, Marvao, Evora, Setubal, Lisbonne et, en fin de périple, la toute merveilleuse île de Madère. À la simple évocation de ces noms enchanteurs, notre imaginaire repart en voyage!

Mais, avant d’entreprendre cette si prometteuse expédition en Ibérie, il nous faut traverser l’Atlantique d’ouest en est après, évidemment, nous être pliés à tous les longs et pénibles contrôles qui nous semblent hélas tellement exagérés. La hantise du 11 septembre 2001 est vraiment toujours présente en Amérique.

Notre photo : À peine sortie de l’aéroport de Porto, Céline s’installe confortablement à bord de l’autocar qui sera le nôtre durant presque tout notre voyage au Portugal. Évidemment, le car ne nous accompagnera pas sur l’île de Madère.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Nous voilà en transit à Francfort en Allemagne.

Photo ci-dessus : Nous voilà en transit à Francfort en Allemagne, pour nous il est un peu passé minuit, mais à Francfort, il est déjà 6 heures 30 du matin!

Mercredi, 29 août 2007, il est 13h30. Il fait un temps superbe à Montréal, le mercure avoisine les 30 degrés Celsius et le ciel est d’un bleu céruléen. Pour nous, l’heure du grand départ pour le Portugal a sonné. Nos deux valises bien rangées dans le coffre arrière de notre véhicule, nous prenons la route en direction de l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau où notre avion s’envolera à destination de Francfort sur le coup de 17 h 15.

Notre transporteur est Air Canada et même si nous avons de vrais billets d’avion, comme au bon vieux temps, il faut tout de même obtenir nos cartes d’embarquement et nos reçus de bagages de façon électronique, le tout visant sans doute à aiguiser notre patience.

Nos numéros de siège pour le premier vol sont les 35D et 35E, au cœur de l’allée centrale de l’appareil. Nos cartes d’embarquement pour le vol Francfort – Porto, qui nous ont si gentiment été remises par le guichet électronique, indiquent les sièges 43A et 43K! À première vue, il semble que nos deux sièges ne sont pas côte à côte, mais l’employée d’Air Canada qui nous reçoit au comptoir d’enregistrement se fait rassurante nous confirmant sans hésitation qu’il n’y a pas de problème et que nos deux sièges, malgré les apparences, sont bien côte à côte. Bon nous voilà heureux!

Encore une fois, nous sommes témoins du zèle extrême démontré par le personnel de sécurité de l’aéroport. Leurs gestes nous semblent futiles, voire disproportionnés, ce qui alourdit inutilement tous les contrôles auxquels nous devons nous plier. Et cela, sans compter l’attitude hautaine de certains agents qui semblent si imbus d’eux-mêmes et tellement heureux de se donner tant d’importance, de s’approprier tant de pouvoirs sur les simples voyageurs que nous sommes.

Mais, au terme d’une éreintante heure de fouille et de refouille, de vérification de passeport et d’examen de nos cartes d’embarquement, nous débouchons enfin sur le long corridor qui nous mènera à notre porte d’embarquement! Ouf, il était temps. Chanceux, l’horaire du vol est respecté et notre appareil s’élance sur la piste à l’heure dite.

Nous arrivons même à Francfort avec une dizaine de minutes d’avance. Il est 6 h 20, heure locale. Le vol a été agréable. Les repas, le souper et le petit déjeuner, servis à bord nous ont réjouis, rien de comparable avec ceux servis sur les vols nolisés volant vers les Antilles.

Céline dans la salle des pas perdus de l’aéroport de Francfort en Allemagne.

Photo ci-dessus : Bien qu’il soit plus de minuit, heure de Montréal, Céline semble toujours en grande forme lors de l’attente à l’aéroport de Francfort en Allemagne, une attente de 2 h 30.

Notre vol de correspondance doit quitter Francfort à 9 h 10. Nous avons trouvé assez facilement le terminal et notre porte d’embarquement pour le vol de Lufthansa qui va nous amener à Porto.

Dehors, le soleil brille déjà de tous ses feux.

L’aéroport grouille de monde. D’ailleurs, les statistiques montrent que 1 800 000 voyageurs ont transité par cet aéroport au cours du mois d’août 2007 qui s’achève. Il y a de belles boutiques.

Nous décollons à 9 h 35, soit avec quelque 25 minutes de retard. Notre avion, un Airbus 300, est assez spacieux. Tel que nous l’avions suspecté, Céline a son siège au bord d’un hublot et… Jacques également. Donc, nous sommes aux deux extrémités d’une rangée. Mais, le vol n’est pas complet et nous pouvons facilement changer de siège pour effectuer le trajet ensemble.

À bord, une collation nous est servie. Un vol agréable. Les agentes de bord sont toutes blondes et fort jolies, toutes de nationalité allemande, nous présumons.

Notre appareil se pose à l’aéroport de Porto à 11 heures du matin, heure de Porto. Pour nous, il est 6 heures du matin heure de Montréal et au cours de la dernière nuit, avouons-le, nous n’avons que sommeillé et seulement par intermittence.

Curieux, il y a des maisons qui semblent habitées à proximité du tarmac. Le ciel est bleu, l’air est chaud, deux éléments qui semblent avoir chassé notre fatigue.

Nos premiers mots de portugais, Porto, Portugal.

Photo ci-dessus : Nos premiers mots de portugais!

Et voilà qu’on se penserait en Espagne! Porto, Portugal.

Photo ci-dessus : La chaîne de grands magasins espagnols El Corte Inglés est bien présente au Portugal!

Curieusement, aucun arrêt n’est prévu aux douanes portugaises. L’Union européenne a des règles autres que celles en vigueur en Amérique. Nous récupérons rapidement nos deux valises.

Aéroport de Porto, Portugal.

Photo ci-dessus : Oui, oui, nous sommes au Portugal! Le rêve commence.

Aéroport de Porto, Portugal.

Photo ci-dessus : Céline attend nos bagages, Jacques est derrière la caméra.

Le guide accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat, nous accueille à l’intérieur même de l’aéroport. Après s’être assuré de la présence de tous les membres du groupe, il nous « guide » jusqu’à notre car. José, qui sera notre chauffeur durant tout le périple sur le continent, nous souhaite la bienvenue avec un large sourire.

Au Portugal, les règles de sécurité routière semblent plus sévères qu’au Québec, du moins dans les cars de touristes : nous devons boucler nos ceintures de sécurité et ranger nos bagages à main dans le compartiment du haut, prévus à cet effet.

Il est 15 h 45 lorsqu’enfin nous amorçons notre vagabondage au Portugal. Le car prend la route vers le centre-ville de Porto, en direction de notre hôtel, l’Infante de Sagres, un hôtel cinq étoiles, situé à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport.

Déjà nous avons eu la chance d’utiliser quelques-uns des mots de portugais appris avant notre départ : obrigado, qui signifie merci quand il vient d’un homme, obrigada, merci pour une femme et bom dia pour bonjour.

À suivre… Porto : le Douro, le pont à deux étages Dom Luis 1er, les quais de Vila Nova Gaia et la visite d’un chai et une dégustation de porto!

Les barcos rabelos sont amarrés le long des quais de Vila Nova de Gaia, tout juste en face de Porto, Portugal.

Photo ci-dessus : Les barcos rabelos sont amarrés le long des quais de Vila Nova de Gaia, tout juste en face de Porto, Portugal.

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