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Quelle magnifique dernière journée en Crète!

Des ruines altières, des fleurs étonnantes, une mer turquoise, une plage spectaculaire, des grottes mystérieuses, un olivier centenaire, un spectacle féerique : une Crète inoubliable!

Texte et photos de Jacques Lanciault

Ce texte constitue le dix-septième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Grèce effectué au mois de mai 2007.

Tout autour du site archéologique de Phaistos il y a la plaine de la Messara et au loin des montagnes, Phaistos, Crète, Grèce.

Phaistos, Vori, Matala, Gortyne et Anopolis, Crète, Grèce, lundi 21 mai 2007 - Déjà notre dernier jour en Crète, et il reste tant à voir. Une journée mémorable s’amorce. D’entrée de jeu, un site fabuleux : Phaistos où, tout autour, des fleurs superbes nous éblouissent. Puis, après la visite à Vori d’un musée rassemblant toute une panoplie d’objets crétois d’utilité quotidienne, la plage de Matala et ses grottes préhistoriques, habitées dans les années 1970 par des hippies, serviront de panorama à un dîner totalement grec. Finalement, nous nous rafraîchirons sous l’olivier millénaire du site archéologique de Gortyne. Une superbe journée qui se terminera sur un inoubliable repas spectacle typiquement crétois!

Première de deux parties : Phaistos!

Notre photo : Tout autour du site archéologique de Phaistos, il y a la plaine de la Messara et au loin des montagnes. Un paysage imprenable vu à travers le prisme de ce magnifique cactus en fleurs!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

La plaine de la Messara au bas du site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : La plaine de la Messara vue du site archéologique de Phaistos.

Superbe ciel bleu ce matin! Notre car s’élance sur la route dès 8h30 en direction de Phaistos où nous visiterons notre troisième site archéologique en trois jours. Ouf!

Nous traversons la plaine de la Messara, sise au centre-sud de la Crète. Nous y voyons d’immenses éoliennes au sommet des montagnes dominant tout l’environnement.

Aujourd’hui, 21 mai, ici en Crète c’est la fête de Saint-Constantin. Chez nous, au Québec, c’est la fête des Patriotes et les nôtres sont donc en congé.

Le palais de Phaistos, le deuxième plus grand palais minoen de l’île, est situé sur un haut plateau dominant la plaine de la Messara. Il a été construit sur les ruines d’un premier palais vers l’an 2000 avant J.C. Il occupe une superficie de 8 000 mètres carrés.

Il y a eu deux tremblements de terre. Après le premier le palais a été reconstruit. Nous voyons d’ailleurs encore les vestiges du premier palais. Le deuxième séisme a scellé l’histoire de Phaistos.

Lors de notre promenade, Michel Fortin, notre accompagnateur, attire notre attention sur l’utilisation faite par les anciens de la pierre d’albâtre : c’est joli, mais fragile. Nous voyons les magasins servant à l’époque à entreposer l’huile, la farine, les grains, les olives, etc.

La pierre d’albâtre : c’est joli, mais fragile, Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : La pierre d’albâtre : c’est joli, mais fragile.

La cour intérieure est grande. De celle-ci la vue sur la chaîne de montagnes tout autour est superbe, et ce, en raison du fait que le site a été construit sur un plateau surélevé. L’ancienne ville s’étendait tout autour en bas dans la vallée.

Céline pose sur le site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Céline pose sur le site archéologique de Phaistos. Tout au bas, la plaine et au loin les montagnes.

Des champs d’oliviers entourent le site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Des champs d’oliviers entourent le site archéologique de Phaistos.

Avec beaucoup d’imagination, nous pouvons visualiser des ateliers; Michel Fortin, notre guide accompagnateur, nous parle de foire métallurgique. Il émet également l’hypothèse que ce site n’était peut-être pas un palais, mais plutôt un lieu plus économique et politique que royal. Un chef plutôt qu’un roi devait gérer le tout et habiter les grands appartements connexes.

Toujours selon notre professeur d’archéologie, il ne faut pas analyser l’Antiquité sous l’angle de nos concepts modernes. Il faut vraiment se replonger dans les concepts et modes de vie en vigueur à l’époque.

Deux disques de 15 cm chacun ont été retrouvés, ici à Phaistos, à l’endroit où l’on tenait la comptabilité générale. Ces disques comportent des signes hiéroglyphiques différents un de l’autre.

À Phaistos, contrairement à Cnossos, la mission archéologique italienne, responsable des fouilles, s’est interdite à toute reconstitution.

Site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Vue de l’avancement des fouilles au site archéologique de Phaistos.

Jarres bien remisées, site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Des jarres bien remisées découvertes sur le site archéologique de Phaistos.

Site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Des escaliers en parfait état de conservation.

Site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Un entrepôt?

Site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Une pièce où l’accès est restreint…

Site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Des murs forts bien conservés..

Site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Les archéologues ont décidé de ne rien reconstituer. Pourtant…

Entourant la pierre grise et sans vie du site archéologique de Phaistos, une flore pittoresque est en pleine éclosion.

Superbe fleur sur le site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Superbe fleur sur le site archéologique de Phaistos, en Crète,

Bougainvillier en fleur sur le site archéologique de Phaistos, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : Bougainvillier en fleur à l’entrée du site archéologique de Phaistos.

Nous apercevons la mer à une vingtaine de km. Il s’agit du golfe de la Messara. Au large, c’est la mer de Libye.

À suivre… Deuxième partie, les grottes de Matala!

La plage sur la mer au pied des grottes, Matala, Crète, Grèce.

Photo ci-dessus : La plage et la mer à Matala, au pied des falaises ocre-rose où les hippies, dans les années 1970, furent les occupants des lieux.

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