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Juin/07
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« Pas assez d’action à mon goût  » – Jonathan Malo

Texte et photos de Jacques Lanciault

Jonathan Malo et Emmanuel Garcia, deux Québécois chez les Mets de St. Lucie, de la Florida State League.Port St. Lucie, Floride, 7 juin 2007 – Jonathan Malo est malheureux comme les pierres. L'athlète québécois aimerait bien que son entraîneur-chef chez les Mets de St. Lucie (A avancé) fasse appel à ses services plus souvent. « La saison de baseball a pris son envol le 5 avril dans la Ligue de la Floride et, à ce jour, j'ai moins de 50 apparitions officielles au bâton. C'est évidemment trop peu pour que je démontre ce que je sais faire. C'est très décevant, car l'an dernier je jouais à tous les jours avec cette même équipe. »

N. B. — Pour agrandir la photo, il suffit de cliquer sur celle-ci.

D'ailleurs, Jonathan ne conserve que de merveilleux souvenirs de cette saison 2006. Les siens, sous la férule de l'ancien receveur « Hall of fame » des Expos de Montréal, Gary Carter, ont remporté le championnat des séries de fin de saison de la puissante Florida State League, et Jonathan a, plus d'une fois, été la bougie d'allumage de sa formation.

Jonathan porte d'ailleurs fièrement la très grosse bague que les Mets ont offert à tous les porte-couleurs de l'édition 2006 de leur club-école de St. Lucie lors d'une soirée hommage tenue récemment. Cette remise a d'ailleurs été l'occasion pour Jonathan de renouer avec Carter. « Si Gary était encore avec nous, la situation serait différente. Il me connaît bien et il a confiance en mes capacités », mentionne-t-il avec une pointe de regret dans la voix.

Restera-t-il encore longtemps un Mets?
Le principal intéressé avoue qu'il ne serait pas malheureux d'obtenir sa libération des Mets, surtout si les choses ne changent pas, ici, à Port St. Lucie.

« Les Mets ont un surplus de joueurs de champ intérieur de qualité. Il faut que l'organisation ou que l'équipe bouge. Soit, certains obtiennent des promotions, soit des transactions sont effectuées. Pour le moment ma progression est au point mort. Ce n'est ni bon pour moi, ni bon pour les Mets », lance-t-il.

Ce surplus de joueurs de qualité a coûté le job d'Ivan Naccarata le printemps dernier. Chanceux, celui-ci a rapidement été mis sous contrat par l'organisation des Dodgers de Los Angeles qui, surprise, tente de le convertir en receveur.

À la mi-saison, l'ancien joueur toute étoile des Associés de Laval de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ) se propose de rencontrer la direction de l'équipe. Si on ne lui garantit pas une meilleure utilisation, Malo, le fier compétiteur, pourrait fort bien requérir de lui-même sa libération.

« Et si je ne trouve pas preneurs ici, j'offrirai mes services aux Capitales de Québec, qui ont déjà démontré leur intérêt à mon égard. Qui plus est, mon grand « chum » Karl Gélinas, qui lui est déjà avec les Caps, m'a mentionné qu'il comptait bien relancer sa carrière chez les pros avec l'équipe de la Ligue Can-Am dirigée par le Québécois Michel Laplante.

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