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Passer par Las Vegas sans voir Céline au Caesars Palace aurait été un sacrilège!

Texte de Louise Lanciault

Céline Dion. (Photo courtoisie de CanadianContent.net)LAS VEGAS, dimanche, 3 septembre 2006 - Dans nos bagages lors de notre escapade à Las Vegas, évidemment nous avions glissé deux billets pour le spectacle de Céline Dion!

Non pas que nous soyons des fans de notre très célèbre Céline, mais un voyage à Las Vegas sans passer par le Caesars Palace, ça ne se fait tout simplement pas. Nous l’avons compris quand nous avons constaté que tout le monde posait la même question. « Allez-vous voir Céline? » Que les amis, les collègues, les voisins et même les enfants aient la même interrogation nous a fait réaliser que nous étions en présence d’un phénomène incontournable. C’était un « must », manquer ce rendez-vous tenait du sacrilège.

C’est donc sans grand débordement, mais tout de même avec une curiosité bien nourrie que nous nous sommes retrouvés dans la grande salle du très chic Caesars Palace le soir du dimanche 3 septembre 2006.

Premier constat, la richesse des lieux. Décidément, nous sommes dans une des plus belles salles de spectacle qui m’a été donné de voir. Ils n’ont pas lésiné avec le « puck » dit Pierre. Deuxième révélation, nous avons l’impression d’être les seuls Québécois venus à la rencontre de notre compatriote. Tout est américain autour de nous. La langue de Shakespare et rien d’autre….

Au centre de la scène, ils ont installé un gigantesque miroir. Nous nous amusons à tenter de repérer nos deux silhouettes dans la foule qui y est reflété. Pas facile tout de même. Un miroir, ça a la fâcheuse habitude de refléter les choses à l’envers, allés savoir pourquoi. C’est donc difficile de trouver les repères dans ce contexte et pour moi qui ne possède aucun sens de l’orientation c’est toute une affaire! C’est évidemment Pierre qui nous « trouve » le premier. Dites-le que vous vous en doutiez!!! Regarde Loulou, on est là… tu vois la colonne, regarde un peu à gauche…non, l’autre gauche. Ah oui, voilà, je me vois… Petite victoire, s’il en est!

Des gros plans de certaines personnes de la salle apparaissent maintenant sur le miroir. La caméra fait des « focus » sur des gens, qui, se reconnaissant sur l’écran font des « tatas » un peu ridicules. C’est drôle. Nous rions de bon cœur, mais en même temps, j’espère qu’ils ne nous « spoterons » pas… Me voir la face sur grand écran… très peu pour moi. Je soupçonne, cependant, Pierre d’y rêver secrètement. Malheureusement, il ne passera pas à la postérité. Son heure de gloire n’a pas encore sonné…

Les lumières s’éteignent, le silence s’installe…Céline apparaît… Belle comme une diva…Elle chante, quand on dit chanter…C’est un peu hallucinant. Il y a bien sûr toute la technique à son service et elle partage la scène avec des danseurs, qui exécutent une multitude de mouvements au son de la musique, tous mieux synchronisés les uns que les autres. En plus, ils ont des corps superbes… L’éclairage est au « poil », la musique l’est tout autant. C’est la perfection d’un spectacle bien rôdé. Les chansons sont en anglais, je ne comprends pas les mots… ça me désole, j’en parle à Pierre. Ben voyons, Loulou, c’est évident, à quoi tu t’attendais? Je le sais, mais une fille peut bien rêver…

Céline a l’air de m’entendre puisque voilà qu’au milieu du spectacle, elle souhaite la bienvenue aux gens du Québec. Elle parle en français l’espace de deux minutes. J’ai l’impression qu’elle ne parle qu’à nous… et puis elle entonne une chanson en français. C’est mon plus beau moment. L’illusion de se faire chanter une chanson juste pour soi. C’est réconfortant. Cette chanson valait le déplacement. J’applaudis si fort que Pierre en reste bouche bée, l’air de se demander d’où je sors…

Je la trouve belle, en pleine possession de son art. Malgré les milliers de personnes présentes, elle réussit à créer une atmosphère intimiste. Elle parle de son fils, de sa vie… enfin pour ce que je réussis à comprendre. J’aurais aimé qu’elle s’exprime en français pour être bien certaine de ne rien manquer de ses propos. Je me jure encore une fois qu’il faudrait que je me remette à l’anglais, que c’est si important dès qu’on sort de chez nous…

Pierre est impressionné plus par l’aspect technique du spectacle que par la performance de Céline comme telle. Tous les éléments sont maîtrisés, rien n’est laissé pour compte.

C’est un grand spectacle qui curieusement a suscité chez moi un brin de nationalisme, quelque chose comme d’être fier d’être québécois…Un peu plus et je faisais branler mon drapeau fleurdelisé…

Remplis sous: Textes de LouLou, Voyages Mots clés:
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