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Des taureaux de combat bien paisibles!

Texte et photos Jacques Lanciault

Ce texte constitue le 17e d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Espagne effectué en septembre 2005

Taureau de combat broutant dans les champs à la Dehesa « La Calera », Séville, Espagne.

Nous en sommes à notre dernière journée à Séville. Le soleil est à son zénith et déjà, en matinée, le parc Maria Luisa nous a montré ses plus beaux atours. De plus, nous avons admiré la ville du sommet de la Giralda.

Nous prenons maintenant la route de la campagne sévillane. Destination : Dehesa « La Calera », un élevage de taureaux de combat. Wow! Au programme, déjeuner à l’hacienda, un repas fait de spécialités maison, visite des installations de la ferme et promenade en carriole dans les pâturages, bien clôturés, où paissent tranquillement les taureaux! Puis, sur la route du retour, court arrêt à la basilique de la Macarena, le rendez-vous des toreros qui, depuis des décennies, viennent y prier avant d'affronter leur toro… puis, s’ils sont chanceux, y reviennent pour remercier la Vierge de l'aide apportée et pour y verser leur offrande.

Notre photo : Un taureau de combat broutant paisiblement. Dans les champs, ils semblent de bien paisibles bêtes, mais dans l’arène, énervés par les toreros et par la foule en délire, ils deviennent de véritables tueurs.

N. B. — Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Le sigle de la maison Dehesa « La Calera » de Séville, Espagne.

Nous prenons la route du nord, la route de la Castille, pour nous rendre à l’hacienda. Après avoir traversé le beau village tout blanc de Gerena, le car se faufile sur un petit chemin de terre, une pista nous précise notre guide, où évidemment, des deux côtés de la route des oliveraies s’étirent à perte de vue.

Valérie nous accueille. Séville, Espagne.

Arrivés à destination, la propriétaire du « ranch », Valérie, une Française ayant épousé un Espagnol, nous accueille bien en selle sur son cheval. Elle précède le car et nous guide jusqu’à l’hacienda où nous sommes attendus pour déjeuner.

Un petit verre de sangria en apéro! Séville, Espagne.

Sur un patio jouxtant la magnifique maison, une table a été dressée et de jolies domestiques, pichets d’une rafraîchissante sangria à la main, n’attendent que notre arrivée pour nous offrir une coupe de fraîcheur.

Une belle inconnue. Séville, Espagne.

Tout autour de la villa, la sécheresse a fait son oeuvre. D’immenses champs ont été réduits en poussière suite à la saison caniculaire estivale. Mais, les jardins entourant la maison et le patio, eux n’ont pas souffert du manque d’eau. De magnifiques plantes y sont en fleur.

Dans l’hacienda, une table merveilleusement bien dressée nous attendait. Séville, Espagne.

Après cet agréable apéro, on nous invite à passer à la salle à manger, à l’intérieur de la charmante maison, où un menu de roi nous attend : olives en hors d’œuvre, gaspachos en entrée, salade sévillane en entremets, puis la surprise le repas principal : queue de taureau au pot. Excellent, difficile à manger, mais succulent! Le tout arrosé, à notre choix, de vin blanc ou rouge. Pour dessert, les amateurs de sucre sont comblés, une poire caramélisée est servie. Repas exquis, nous voilà donc prêts pour la visite.

Dans l’arène, le matador peut toujours se réfugier derrière ce muret. Séville, Espagne.

La ferme offre des installations impressionnantes. Des écuries pour les chevaux, des étables pour les bovins et évidemment une petite arène pour travailler avec les taureaux.

Nous voilà en voiture pour le tour du propriétaire. Séville, Espagne.

Pour la visite des pâturages, un des rancheros a préparé une carriole tirée par un tracteur. Valérie, sera notre guide, montée sur son beau cheval. Dans les champs, les taureaux ont été regroupés par groupe d’âge.

Et Valérie, à cheval, nous accompagne et nous présente son domaine. Séville, Espagne.

En plus des taureaux, il y a des vaches et beaucoup de petits veaux, dont l’âge varie d’une semaine à quelques mois.

Des enclos des deux côtés de la route. Séville, Espagne.

Il y a des enclos avec des animaux des deux côtés de la route. Tout y est extrêmement sec, aucune goutte de pluie n’est tombée depuis plus de six mois.

Il fait chaud, même pour les taureaux qui pour cette raison demeurent sous les arbres. Séville, Espagne.

Il fait chaud, même pour les taureaux qui pour cette raison demeurent sous les arbres.

Une statue de la Macarena, Séville, Espagne.

Basilique de Santa Maria de l’Esperanza Macarena
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons dans le quartier de la Macarena. Une basilique y est dédiée à la Vierge Santa Maria de l’Esperanza Macarena, la patronne de la ville de Séville.

Une très belle statue de la vierge est près de l'autel à l'avant de l'église. C’est le passage de cette statue qui sera le point culminant de la procession dans les rues de la ville lors de la semaine sainte.

Quartier de la Macarena, Séville, Espagne.

Sur une petite rue, tout près de la basilique de la Macarena, les balcons des maisons sont encore ornés de rameau pascal.

Curieux arbre, Séville, Espagne.

Et il y a ce curieux arbre.

Fleur! Séville, Espagne.

Qui porte ces magnifiques fleurs!

Séville, Espagne.

Il est 17 h 30 et le mercure affiche 37 degrés Celsius. Nous sommes fourbus, mais dès notre retour à l’hôtel, le Bécquer, nous repartons à pied pour magasiner, car nous quittons Séville demain matin à destination de Mérida et de Caceres. Impossible d’être passés par Séville sans rapporter dans nos bagages un éventail.

Nous en profitons pour souper sur une terrasse très animée : la Bodega Gongora. Puis, sur le chemin du retour, nous nous sommes perdus dans les dédales des rues de Séville. L’Espagne un pays d’architectes.

À suivre…

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