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Marbella et sa plage de galets sur la Méditerranée : déception!

Texte et photos Jacques Lanciault

Ce texte constitue le dixième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Espagne effectué en septembre 2005

Céline et Jacques dans un parc public, le Parque de la Alameda, à Marbella, Espagne.

Il aura fallu attendre au neuvième jour de notre périple en Espagne pour éprouver une première déception. Et c’est sur la plage de Marbella, face à la mer Méditerranée, cette mer qui exerçait pourtant sur nous un attrait magique, que nous avons été frappés par cette désillusion. Nos fréquents voyages sur la côte Ouest de la Floride et dans les Antilles, notamment en République dominicaine, là où les plages sont somptueuses, en sont probablement la cause.

Habitués que nous sommes à l’éclatante blancheur des plages de Punta Cana, la couleur ocre foncé du sable, la grosseur même de ses grains et la présence d’une foule de galets dans la mer à Marbella ne pouvaient faire autrement que de nous décevoir. Mais, la déception aura été de très courte durée, car de se retrouver de nouveau sur la superbe avenue Avenida del Mar à admirer les sculptures de Salvatore Dali ou dans le parc Parque de la Alameda au centre d’une végétation tropicale exotique a vite fait de ramener cet état d’émerveillement dans lequel nous nous trouvions depuis notre atterrissage à Madrid.

Sur la photo ci-dessus, Céline et moi profitons d’un moment de repos à l’ombre bien assis sur un divan de céramique, non pas dans un hall d’hôtel, mais bel et bien dans un parc public, le parque de la Alameda, à Marbella en Espagne.

N. B. — Pour agrandir les photos, il faut cliquer sur celles-ci.

Il était presque 14 h 30 à Malaga lorsque nous avons repris la route. Direction Marbella cette fois-ci. La distance à parcourir est courte, moins de 60 kilomètres, mais on est vendredi, en fin d’après-midi, le week-end frappe à la porte pour des milliers d’Andalous et la circulation est lourde. Finalement, nous mettrons une heure pour franchir la distance.

Sur la route entre Malaga et Marbella, la végétation est présente partout.

La route longe la Méditerranée. La basse vitesse à laquelle notre car est réduit, nous permet d’apprécier encore plus le paysage. Partout sur les plages, les baigneurs s’en donnent à cœur joie, et ce, sous un soleil de plomb.

On croise la station balnéaire de Torremolinos, qui fut l’une des premières villes de la Costa del Sol à accueillir la vague des amateurs de plage et de mer des années 60-70. À cette époque, le nombre de touristes par année sur la Costa del Sol est passé de 20,000 à plus de 2 millions (de 1960 à 1975).

Par temps clair, de la route où circule notre car on peut voir la côte du Maroc de l’autre côté de la mer, mais aujourd’hui un peu de brouillard sévit à l’horizon. Dommage pour nous.

Entre Malaga et Marbella, nous ne sommes qu’à 100 km du détroit de Gibraltar. Mais, cette destination n’est pas à notre itinéraire. Je me demande toutefois si de là on peut voir et la Méditerranée et l’océan Atlantique. Probablement.

À l’approche de Marbella, de superbes terrains de golf se succèdent les uns après les autres. On entre sur la côte des riches.

Et nous y voilà. Les hôtels sont magnifiques. Ils sont entourés d’une végétation luxuriante. Un des hôpitaux de Marbella, l’Hôpital Costa del Sol, est un centre hospitalier réputé pour ses grands spécialistes. Situation normale étant donné la clientèle très huppée qui séjourne à Marbella.

Céline part à l’assaut du vieux quartier de Marbella, précédée de notre groupe.

On part à la découverte des beautés du vieux quartier de Marbella avec ses rues étroites où les bougainvilliers en fleur descendent des balcons des maisons. Puis, au retour on se dirige vers la mer. Les rues sont toujours étroites et on y retrouve de nombreux petits bistrots avec des terrasses tout aussi attirantes les unes que les autres.

Des balcons fleuris, Marbella, Espagne.

Des balcons fleuris!

Des fleurs partout, Marbella, Espagne.

Des fleurs partout.

La vieille ville, Marbella, Espagne.

Une superbe vieille ville.

Le parque de la Alameda, Marbella, Espagne.

Notre promenade nous mène au parque de la Alameda, un endroit magnifique. La végétation y est luxuriante, l’odeur des jasmins et des bougainvilliers caresse notre odorat. Toutes sortes d’arbres, d’arbustes et de fleurs que nous n’avons jamais vus y poussent en toute liberté. D’un côté du parc, la vieille ville que nous venons de traverser, de l’autre le quartier qui borde la mer.

Une fleur de la passion, Marbella, Espagne.

Une fleur de la passion... et il y en avait bien d'autres!

Notre guide nous laisse une heure libre, une petite faveur pour ceux qui souhaitent se tremper le petit orteil dans la Méditerranée toute proche. Nous en sommes. Pour nous rendre sur la plage, nous empruntons l’avenue Avenida del Mar où sont exposées douze sculptures de Salvatore Dali et où il y a une énorme fontaine en céramique. Certain que la plage nous a déçus, mais qu’importe puisque ce voyage n’avait pas pour but le repos au bord de l’eau.

Les pieds dans la Méditerranée, Marbella, Espagne.

Même si nous étions déçus de la plage, j'ai tout de même bien apprécié de me plonger les pieds dans la Méditerranée.

Une sculpture de sable sur la plage de Marbella, Espagne.

Une sculpture de sable d'un réalisme incroyable.

Sculpture de Dali, « Gala à la fenêtre », Marbella, Espagne.

Une sculpture de Salvatore Dali, « Gala à la fenêtre », vue de devant et de derrière. Gala était la muse de Dali.

Sculpture de Dali, « Gala à la fenêtre », Marbella, Espagne.

Une crème glacée exceptionnelle, Marbella, Espagne.

Après toutes ces émotions, on s’offre une crème glacée et une bouteille d’eau sur une petite terrasse, à l’ombre et en toute tranquillité. Dans quelques minutes, nous rejoindrons notre point de rendez-vous et reprendrons le car en direction de Ronda. C’est là que nous passerons notre prochaine nuit!

Quelle belle façon d'afficher le nom des rues à Marbella, Espagne.

Mais quelle belle façon d'afficher le nom des rues.

À suivre...

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