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Girodet : un regard sensible sur l’histoire de l’humanité et de la France

Texte et photo Jacques Lanciault

Les funérailles d'Atala, Anne-Louis Girodet.Montréal, le 12 octobre 2006 – Œuvre après œuvre, de cimaise en cimaise, l’exposition nous étonne, car force est de constater que les personnages des peintures d’Anne-Louis Girodet, de leur toile, nous parlent, tant le talent et le génie de l’artiste leur a insufflé d’émotion dans les scènes où il les a placés, sur les visages qu’il leur a dessinés et surtout, surtout dans leur regard. C’est un merveilleux présent que nous offre le Musée des beaux-arts de Montréal en présentant, jusqu’au 21 janvier 2007, l’exposition « Girodet, le rebelle romantique ».

Ci-dessus, « Atala au tombeau » photographié à même la revue du Musée des beaux-arts de Montréal, "M".

N.B. Pour agrandir la photo, il suffit de cliquer sur celle-ci.

Mes connaissances de l’Art avec un grand « A » sont plutôt infimes. D’ailleurs, avant un séjour en Espagne l’an dernier, les grands peintres ne m’avaient jamais vraiment interpellé. Puis, à Madrid, des visites au musée du Prado et à celui de Reina Sofia, m’ont introduit à certains chefs-d'œuvre de Velázquez, de Goya, de Picasso, de Miró et de d’autres artistes de renom. Une première rencontre avec la peinture qui fut des plus enrichissante grâce aux explications pertinentes des guides qui nous accompagnaient.

Avouons cependant, que pour le moment mon plaisir se limite encore aux plaisirs des yeux. La compréhension des toiles, l’interprétation de l’œuvre de l’artiste ou encore l’identification des techniques utilisées m’échappent encore. Ce sont donc mes yeux qui ont assisté, hier, à l’avant-première de l’exposition d’Anne-Louis Girodet au Musée des Beaux-Arts de Montréal. Et ils ont vraiment été impressionnés. Ce peintre français du tournant du XVIIIe siècle (1767-1824) a peint l’histoire, tout d’abord l’histoire ancienne, notamment avec des toiles dépeignant des événements de l’Antiquité, puis avec des œuvres mettant en action des contemporains français de son époque à travers, entre autres, de nombreux portraits.

Évidemment, certaines peintures m’ont impressionné plus que d’autres : « Atala au tombeau » est d’une beauté et d’une sensibilité déconcertante. Même morte, Atala est d’une beauté remarquable. D’ailleurs, est-elle morte ou simplement endormie? Sa série de trois toiles représentant l’éducation de Benoît Agnès Trioson, le fils de son père adoptif, nous permet, sans difficulté aucune, de lire dans les pensées du jeune homme. Sa toile représentant la vierge Marie dans le tombeau de son fils Jésus nous impressionne, quant à elle, par ses dimensions gigantesques. Finalement, les portraits, et il y en a plusieurs, nous permettent de rencontrer les gens de cette époque.

Une chose est certaine, je reverrai cette exposition!

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