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La folie des mots! (novembre 2005)

Recherche de Jacques Lanciault

Mercredi, le 30 novembre 2005, le mot du jour : creuset

Source de la recherche : La phrase suivante entendue sur les ondes de la première chaîne de Radio-Canada le 28 novembre 2005 : « Aujourd’hui, l’Irak est devenu, plus que la Palestine, le principal creuset du terrorisme. »

Au propre, une cocotte en fonte de Creuset.Définitions :
Le dictionnaire du correcteur Antidote, donne, au sens figuré, la définition suivante du mot creuset : Lieu où se rencontrent, se mêlent et se fondent diverses choses, diverses influences. Le Petit Robert va dans le même sens : Lieu où diverses choses se mêlent, se fondent.

Mardi, le 29 novembre 2005, le mot du jour : tournis

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Bernard Descôteaux, publiée dans le quotidien Le Devoir du 26 novembre 2005 : «La liste s’allonge au point de donner le tournis. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit, au propre, le mot tournis comme suit : Maladie des bêtes à cornes (surtout du mouton), provoquée par la présence du cénure du ténia dans l'encéphale, et qui se manifeste notamment par le tournoiement de la bête atteinte.

Cependant, au figuré, ce mot signifie, vertige, et c’est dans ce sens qu’il est utilisé dans le texte du Devoir.

Lundi, le 28 novembre 2005, le mot du jour : potentat

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 26 novembre 2005 : «Certes tous ne sont pas vénaux, mais très nombreux sont les potentats autochtones. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit potentat comme suit : Homme qui possède un pouvoir excessif, absolu.

Dimanche, le 27 novembre 2005, le mot du jour : vénaux

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 26 novembre 2005 : «Certes tous ne sont pas vénaux, mais très nombreux sont les potentats autochtones. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit vénal (au pluriel vénaux) comme suit : Qui se laisse acheter au mépris de la morale, qui n’agit que par intérêt.

Synonyme est cupide.

Samedi, le 26 novembre 2005, le mot du jour : goulag

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de John R. MacArthur, publiée dans le quotidien Le Devoir du 22 novembre 2005 : « … avec les horreurs de Guantanamo et d’Abou Graïb on pourrait maintenant parler franchement d’un goulag américain. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit goulag comme suit : Institution des camps de travail forcé, devenue le symbole de l'oppression, dans l'ex-U. R. S. S.

Par extension, goulag signifie : mise à l'écart, dans un régime totalitaire, des éléments jugés indésirables.

Le mot goulag est l’acronyme russe, de Glavnoïé Oupravlenié Lagereï qui veut dire « Direction générale des camps ».

Vendredi, le 25 novembre 2005, le mot du jour : tourangelle

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Dominique Deslandres, publiée dans le quotidien Le Devoir du 1er août 2005 : « Marie de l’Incarnation, cette Tourangelle, qui faisait de l’humilité sa vocation. »

Définitions :
Le dictionnaire du correcteur Antidote, défini tourangeau ainsi : Personne qui est née ou qui habite en Touraine. Au féminin, on écrit Tourangelle.

Jeudi, le 24 novembre 2005, l’expression du jour : coming out

Source de la recherche : Le titre suivant, qui coiffait un texte de Marie-Claude Malboeuf, publié dans le quotidien La Presse du 21 novembre 2005 : « Depardieu fera son coming out spirituel à Montréal. »

Définitions :
Le dictionnaire du correcteur Antidote, définit l’expression coming out comme suit : Révélation sur son propre compte de quelque chose de tenu secret jusque-là.

Peut s’écrire coming-out, comingout ou coming out.

Mercredi, le 23 novembre 2005, l’expression du jour : mise en abyme

Source de la recherche : La phrase suivante tirée d’une critique du roman Éva, de Lucie Pagée, rédigée par Josée Bonneville dans la revue Lettres québécoises (automne 2005) : « Éva est son premier roman. Il raconte une grande et une petite histoire, et la seconde constitue une mise en abyme de la première. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit l’expression mise en abyme (ou plus rarement abîme) comme suit : Se dit d'une œuvre montrée à l'intérieur d'une autre qui en parle, lorsque les deux systèmes signifiants sont identiques : récit dans le récit, film dans le film, peinture représentée dans une peinture, etc.

Mardi, le 22 novembre 2005, les mots du jour : hidjab, niqab, burqa et tchador

Source de la recherche : Dans le cahier « PLUS » du quotidien La Presse publié le 20 novembre 2005, le journaliste Mario Girard propose des définitions des voiles islamiques suivants :

Définitions :

hidjab : terme générique pour désigner « tout ce qui prévient la séduction entre les deux sexes ». C’est aussi un voile carré, le plus souvent porté en Occident, qui couvre la tête et le cou, mais qui laisse paraître le visage.

niqab: du verbe naqaba, qui veut dire perforer, désigne le voile qui recouvre tout le visage à l’exception des yeux. On appelle cette tenue d’inspiration saoudienne ainsi à cause des petits trous faits dans le masque.

burqa : le plus conservateur des voiles islamiques. Il est surtout porté en Afghanistan. De couleur bleue, il couvre tout le corps et ne laisse qu’un rectangle de mailles au centre du visage.

tchador : grande cape portée par les femmes iraniennes. Généralement noir, il est souvent accompagné d’un autre petit voile qui maintient le contour du visage caché.

Lundi, le 21 novembre 2005, le mot du jour : meneau

Source de la recherche : Phrase tirée du roman de J.K. Rowling, Harry Potter et l’Ordre du Phénix : « Derrière les fenêtres à meneaux. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit meneau comme suit : Chacun des montants ou traverses de pierre qui divisaient la baie des anciennes fenêtres.

Dimanche, le 20 novembre 2005, l’expression du jour : à un jet de pierre de

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Alec Castonguay, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 novembre 2005 :

« À 20h, la voiture de fonction quitte la résidence et parcourt les deux kilomètres qui séparent le 24 Sussex de l’édifice Langevin où sont situés les bureaux du premier ministre et du Conseil privé, à un jet de pierre du parlement.»

Ainsi que celle-ci, de Martin Bouliane, publiée dans un texte de La Presse le 19 novembre :

« Déjà la route 202 à Dunham a changé d’air : la cidrerie et les deux vignobles participants, à un jet de pierre l’un de l’autre.

Définitions :
Dans le dictionnaire Le Petit Robert, au mot jet on précise qu’il signifie « une distance parcourue par une chose jetée » et l’exemple qui y est donné est à un jet de pierre. Il faut en conclure ici que l’on fait référence à la distance parcourue par la pierre lors du lancer de la pierre, une discipline olympique semblable au lancer du disque.

Considérant que le lancer de la pierre n’atteint pas de grande distance, entre autre parce que la pierre pèse 56 livres, l’expression à un jet de pierre signifie à peu de distance.

Sur le site Internet « Bilan du siècle » de l’Université de Sherbrooke (http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/85.html) on peut y lire que « Le Montréalais Étienne Desmarteau a déjà remporté l'épreuve du lancer de la pierre de 56 livres aux Jeux olympiques de Saint-Louis. Il devenait ainsi le premier Québécois à gagner l'or aux Jeux olympiques depuis leur restauration, en 1896.

Samedi, le 19 novembre 2005, le mot du jour : aptonyme

Source de la recherche : Le titre suivant d’une chronique diffusée lors de l’émission de radio, Macadam tribus sur les ondes de Radio-Canada le 11 novembre 2005 : « Vous avez dit aptonymes? »

Définitions :
Le grand dictionnaire terminologique de L’Office québécois de la langue française définit aptonyme ainsi : il s’agit du « nom de famille d’une personne qui est étroitement lié à son métier ou à ses occupations ».

Le mot aptonyme n’est pas présent dans Le dictionnaire Le Petit Robert.

Le dictionnaire du correcteur Antidote présente la définition suivante : nom de famille qui convient particulièrement à une personne, étant donnée sa profession, son occupation (par exemple, le nom de famille Loiseau serait un aptonyme pour un ornithologue).

Vendredi, le 18 novembre 2005, le mot du jour : glauque

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une chronique de Nathalie Petrowski, publiée dans le quotidien La Presse du 16 novembre 2005 : « Les extraits publiés par la concurrence m’ont plongée dans un certain malaise, renforcé par le récit glauque des agressions subies par Nathalie… »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert définit glauque au propre comme suit : d’un vert qui rappelle l’eau de la mer. Au figuré, l’on précise qu’il signifie : qui donne une impression de tristesse et de misère.

Synonymes : lugubre, sordide.

Nathalie Petrowski a donc utilisé glauque dans son sens figuré.

Jeudi, le 17 novembre 2005, le mot du jour : tapuscrit

Source de la recherche : La phrase suivante prononcée par Sophie Durocher sur les ondes de la radio de Radio-Canada, le 16 novembre 2005, dans le cadre d’une entrevue qu’elle accordait à Samuel Chiasson, lors de l’émission Fréquence libre, relativement à la biographie de Jean-Pierre Ferland qu'elle vient de publier : « c’est comme si on avait la chance d’avoir accès à des documents inédits… le fait de pouvoir entrer dans les archives de Jean-Pierre… il y avait des tapuscrits, des manuscrits également…»

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert définit tapuscrit comme un texte dactylographié envoyé à la composition.

Mercredi, le 16 novembre 2005, le mot du jour : pusillanimité

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une chronique de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 12 novembre 2005 : « Les principaux candidats ont fait preuve de pusillanimité, voire de couardise. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert définit pusillanimité comme le caractère d’une personne qui manque d’audace, qui craint le risque, les responsabilités.

Synonymes : craintif, faibles, frileux ou timoré.

Mardi, le 15 novembre 2005, l’expression du jour : ad hominem

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une chronique de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 12 novembre 2005 : « Quelle honte que ces attaques ad hominem

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit l’expression latine ad hominem comme suit : argument qui est dirigé contre la personne de l’adversaire.

En fait, madame Bombardier faisait référence aux attaques verbales qui ont été observées durant la campagne à la chefferie du Parti Québécois, dont plusieurs visaient la personne (l'apparence physique entre autres) des adversaires.

Lundi, le 14 novembre 2005, le mot du jour : olibrius

Source de la recherche : Lettre de monsieur Yves Michaud publiée dans le quotidien Le Devoir du 10 novembre 2005 : « En politique, on élimine et on choisit. Je ne déteste pas André Boisclair, loin s’en faut. Mais il a commis une erreur de jugement grave lorsqu’il a désigné Sylvain Simard comme un des porte-parole de sa campagne. Cet olibrius, quémandeur de maroquins aux loyautés successives, est un conseiller perfide…»

Et cette phrase tirée du roman de J.K. Rowling, Harry Potter et l’Ordre du Phénix : «L'oncle Vernon gonfla la poitrine d'un air menaçant. Son indignation semblait l'emporter sur la peur que lui inspirait cette bande d'olibrius. » (p.975)

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit olibrius ainsi : bravache, fanfaron. Homme importun qui se fait fâcheusement remarquer par sa conduite, ses propos bizarres.

Dimanche, le 13 novembre 2005, le mot du jour : cénotaphe

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte publié dans l’hebdomadaire Le Courrier Laval du 10 novembre 2005 : « Célébrée le dimanche 6 novembre, la parade du Jour du Souvenir a pris la direction du cénotaphe de l’Hôtel de Ville où une cérémonie…»

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert, définit cénotaphe comme suit : tombeau élevé à la mémoire d’un mort et qui ne contient pas son corps.

Samedi, le 12 novembre 2005, l’expression du jour : think tanks

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Guy Taillefer, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 novembre 2005 : « … affirme Michael Shifter, spécialiste de l’Inter-America Dialogue, à Washington un des think tanks les plus éclairés en question latino-américaines.»

Définitions :
Le grand dictionnaire terminologique de l’Office de la langue française du Québec traduit think tanks en groupes de réflexion.

L’encyclopédie en ligne Wikipédia définit l’expression think thank comme suit : Un think tank (ou cercle de réflexion selon la terminologie officielle française) est un groupe de personnes émettant des idées dans le domaine des sciences sociales disposant d'une capacité d'analyse et de réflexion interne destinée à faire des propositions de politique publique.

Le terme vient de l'anglais en raison des nombreux think tanks aux États-Unis et signifie « réservoir de pensée ».

Cela dit, il n’existe pas de définition précise et unanime du terme think tank dont la frontière avec un groupe d’intérêt ou de pression (lobby), un mouvement politique ou un cabinet de consultants reste floue.

Cependant, en général, un think tank prétend faire une analyse objective au profit de la société, et non au profit d'intérêts particuliers, et ainsi exprimer une part de l'« opinion publique » intellectuelle. Par ailleurs, il est courant qu'un think tank se réclame d'un ensemble de valeurs particulier, ou d'une grille d'analyse particulière de la société.

Vendredi, le 11 novembre 2005, le mot du jour : Adonaï

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de l’Agence France Presse, publiée dans le quotidien Le Devoir du 7 novembre 2005 : «Une partie de la terre promise donnée par Adonaï lui-même. »

Définitions :
Le dictionnaire des religions du site www.cosmovision.com précise que Adonaï est un des noms de Dieu chez les Juifs qui était substitué au nom sacré de Yahveh, qu'ils n'osaient prononcer.

Le Grand Larousse va dans le même sens en précisant qu’Adonaï est un nom souvent donné à Dieu dans l’Ancien Testament. Dans la Bible hébraïque, ce mot est lu à la place du nom Yahvé, dont le nom ne devait pas être prononcé sous peine de sacrilège.

Jeudi, le 10 novembre 2005, le mot du jour : baladodiffusion

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Paul Cauchon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 7 novembre 2005 : «…Radio-Canada semble croire beaucoup en la baladodiffusion, si l’on en juge par la promotion que la radio publique fait de son nouveau dada. »

Définitions :
Paul Cauchon, un peu plus loin dans son texte, précise que la baladodiffusion est le mot proposé par les Québécois à l’expression anglophone podcasting.

Le grand dictionnaire terminologique de l’Office de la langue française du Québec définit la baladodiffusion comme suit : mode de diffusion d'émissions de radio Internet, de billets audio ou de séquences vidéo, basé sur l'utilisation de fils RSS ou mRSS, qui, à l'aide de logiciels spécialisés, permet leur téléchargement automatique sur l'ordinateur de l'abonné à ces fils et leur transfert sur un baladeur numérique à disque dur pour une écoute ou un visionnement en différé.

De plus, il est précisé : « Les termes baladodiffusion et baladiffusion ont été proposés par l'Office québécois de la langue française, en octobre 2004, pour désigner cette notion. Il s'agit de deux mots-valises issus de la contraction de baladeur (en référence au iPod) et de radiodiffusion. Dans le cas du premier terme, on a ajouté la lettre de transition o entre les deux formants. Ils ont été créés sur le modèle de radiodiffusion, télédiffusion et webdiffusion.

Mercredi, le 9 novembre 2005, l’expression du jour : ouvrir une boîte de Pandore

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de l’Agence France Presse (AFP), publiée dans le quotidien Le Devoir du 7 novembre 2005 : « C’est une tendance très dangereuse (la pratique de la torture), car elle ouvre une boîte de Pandore. »

Définitions :
Le dictionnaire des expressions et locutions Le Robert, précise qu’ouvrir une boîte de Pandore signifie : être l’origine d’un grand nombre de malheurs, la source d’une catastrophe.

Mardi, le 8 novembre 2005, le mot du jour : âpreté

Source de la recherche :
Phrase tirée du roman de J.K. Rowling, Harry Potter et l’Ordre du Phénix : « Moi, j’écoute répondit Hermione avec une certaine âpreté. »

Définitions :
Le Petit Robert, définit âpreté, un nom féminin, comme étant le caractère de ce qui est âpre. Du point de vue littéraire, le Robert indique que le mot est vieilli et qu’il signifie rudesse désagréable.

Dans son sens abstrait, âpreté signifie caractère dur, pénible, rude ou violent.

Les synonymes sont : brutalité, dureté, rudesse ou sévérité.

Lundi, le 7 novembre 2005, le mot du jour : diatribe

Source de la recherche :
La phrase suivante tirée d’un texte de l’Agence France Presse publiée dans le quotidien La Presse du 6 novembre 2005 : « … le Vénézuélien préférant réserver ses diatribes à l’encontre du président américain aux 40 000 personnes rassemblées vendredi dans un stade de Mar del Plata. »

Définitions :
Le Petit Robert, définit diatribes, un nom féminin, comme une critique amère violente, énoncée le plus souvent sur un ton injurieux.

Les synonymes sont nombreux : attaque, factum, libelle, pamphlet, satire.

Dimanche, le 6 novembre 2005, l’expression du jour : sonner l'hallali

Source de la recherche :
La phrase suivante tirée d’un article de Denis Lessard et publiée dans le quotidien La Presse du 28 octobre 2005 : « Même du côté des médias, l’heure de l’hallali avait sonné, un reporter de The Gazette s’était introduit de force… » Le texte de Denis Lessard traitait du quatrième tome de la biographie de René Lévesque L’homme brisé.

Définitions :
Au sens propre l’hallali, selon le Le Petit Robert, est un cri de chasse annonçant que la bête poursuivie est aux abois. Au sens figuré, l’hallali signifie la défaite, la ruine. Sonner l'hallali de qqn, qqch., ou encore annoncer sa fin.

L’expression « Sonner le glas » est un synonyme.

Samedi, le 5 novembre 2005, le mot du jour : décapant, pris dans son sens figuré.

Source de la recherche :
La phrase suivante tirée d’un article de Denis Lessard, publiée dans le quotidien La Presse du 28 octobre 2005 : « … et il en fait un portrait décapant de la déchéance d’un premier ministre qui après avoir été adulé par la population avait perdu contact avec la réalité. »

Définitions :
Si au propre le nom décapant est définit par le Le Petit Robert, comme une substance chimique propre à décaper, au figuré le qualificatif décapant signifie plutôt : qui supprime les vieilles habitudes, qui renouvelle.

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote, définit l’adjectif décapant en ces mots : caustique, corrosif, nouveau, rafraîchissant.

Vendredi, le 4 novembre 2005, le mot du jour : bluette

Source de la recherche :
La phrase suivante, tirée d’un article d'Ève Dumas, publiée dans le quotidien La Presse du 29 octobre 2005 : « L’auteure Sarah Kane n’avait pas la réputation d’écrire des bluettes… »

Définitions :
Le Petit Robert, définit au figuré le nom féminin bluette comme suit : petit ouvrage littéraire léger et sans prétention.

Il précise que le sens moderne de ce mot est : œuvre (livre, film, chanson) légère et sans prétention empreinte de sentimentalisme.

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote le définit comme un mot vieilli : [Vieux] Historiette sentimentale, sans prétention.

Jeudi, le 3 novembre 2005, le mot du jour : le b-a ba

Source de la recherche :
La phrase suivante, tirée d’un article de Marie-André Chouinard, publiée dans le quotidien Le Devoir du 1er novembre 2005 : « Il y a trois ans, alors que les six ans de son fils commandaient un plongeon dans le b-a ba de l’apprentissage de la lecture… »

Définitions :
Le Petit Robert, identifie b. a. ba comme un nom et il le définit ainsi : première connaissance élémentaire. Il précise que ce mot provient de l'épellation b a qui fait ba, premier rudiment de lecture.

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote le définit comme suit : connaissances élémentaires, rudiments dans un domaine.

Toujours selon «Antidote, ce mot peut s’écrire b.a. ba, b a ba, b. a.-ba, b-a-ba ou b.a.-ba.

Les deux dictionnaires soulignent une foule de synonymes : a b c, base, éléments, essentiel, notions, notions de base, notions élémentaires, premiers principes d'une connaissance, d'un art, rudiments, théorie.

Mercredi, le 2 novembre 2005, l’expression du jour : de pied en cap

Source de la recherche :
Phrase tirée du roman de J.K. Rowling, Harry Potter et l’Ordre du Phénix : "Ils étaient tous habillés de pied en cap".

Définitions :
Le dictionnaire des Expressions et locutions Le Robert, précise que l’expression de pied en cap sert à qualifier un habillement, un équipement complet.

Le mot cap, dans cette expression, proviendrait de la forme provençale de caput qui veut dire tête, donc des pieds à la tête.

Mardi, le 1er novembre 2005, le mot du jour : folâtreries

Source de la recherche :
Phrase d’un texte de Pierre Foglia publié dans le quotidien La Presse du 29 octobre 2005 : «Je lui ai parlé au téléphone et le ton ne se prêtait pas aux folâtreries. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert défini folâtreries comme étant un mot vieilli ou littéraire. Exemple : humeur folâtre, manifestation de gaieté folâtre, où folâtre signifie : qui aime plaisanter, qui aime à jouer. Synonymes : badin, espiègle, guilleret.

Par extension : léger, plaisant.

Le mot est le contraire de grave, sérieux, triste.

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