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De Cordoue à Grenade sous le chaud soleil de l’Espagne!

Texte et photos de Jacques Lanciault

Ce texte constitue le sixième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Espagne effectué en septembre 2005

Grenade : l'Alhambra.

Amorcée à Madrid, au coeur même de l’Espagne, notre odyssée a pris la direction du sud. Premier arrêt, Tolède, bijoux de la province autonome de Castilla-La Mancha. Puis, après une chouette chevauchée au pays de Don Quichotte, nos pieds foulent l’ocre terre andalouse. Al Andalous, le « Pays de l’Ouest », le nom que les Maures donnèrent à cette région.

N.B - Pour agrandir une photo, il faut cliquer sur celle-ci.

À tout seigneur tout honneur, Cordoue, l’ancienne capitale mauresque, est la première citée historique à nous accueillir, à nous émerveiller! Mais, nous ne sommes qu’aux premières lueurs de la belle Andalousie : d’autres merveilles ensoleilleront notre incursion au sud de la péninsule ibérique. Aujourd’hui, la route vers Grenade. Demain, visite de cette perle andalouse, le quartier fortifié de l’Albaicin, l’Alhambra, le Generalife, la Cathédrale, la chapelle royale, etc. Suivront par la suite, Malaga, Marbella et la Méditerranée. Puis, Ronda, Séville… Magnifico!

Adieu Cordoue!
Départ de Cordoue tôt en matinée. Encore un de ces matins où le ciel espagnol a pris sa parure pure de l’azur. Du Cordoue moderne, nous ne verrons que très peu. En fait, nous ne verrons que ce que peut offrir à nos yeux une traversée, en car, de l’artère principale de la ville, direction plein sud, direction Grenade. Mais, avant de quitter Cordoue, nous aurons tout de même l’occasion d’apercevoir un tombeau romain datant du 1er siècle, très bien conservé, en plein centre-ville. Pensez-y, un tombeau datant du 1er siècle, c’est-à-dire vieux de près de 2000 ans!

Des olives, encore des olives.

Pour atteindre Grenade, la province, la ville, nous empruntons « La route des Califes ». Chemin faisant, nous traversons les villages tout blancs d’Espejo (population de 3,800 habitants), de Castro del Rio (population de 8,000 habitants) et de Baena (population de 20,000 habitants) où nous nous arrêtons d’ailleurs quelques minutes (voir autre texte « L’Andalousie : un jardin d’oliviers »).

Des deux côtés de la route, des oliviers à perte de vue. Normal, un olivier peut vivre quatre ou cinq siècles. Normal également que l’Andalousie à elle seule produise 520,000 tonnes d’olives annuellement, et ce, même si la première récolte d’olives ne viendra que vingt ans après que le noble arbre ait vu son premier printemps. Saviez-vous que dans notre vaste monde il existe plus de 800 variétés d’olives?

Andalousie : la culture au pied des montagnes.

L’Andalousie vit de son agriculture, oui, mais également du tourisme. Outre les oliviers, la culture de la vigne y est aussi féconde. Parfois, sur notre route, l’olivier fait place à la vigne. Les raisins des vergers que nous avons aperçus, en pleine période des vendanges, serviront à concocter le vin Montilla Moriles. La région compte 12 500 hectares de vignes qui donneront, entre autres, un vin blanc à déguster frais… avec des olives.

Andalousie : petit village blanc au pied de la Sierra Nevada.

Puis, d’autres villages tout blancs succèdent aux premiers : Alcaudete (population de 11,000 habitants), Alcala la Real (population de 21,800 habitants).

Et toujours partout des oliviers. Puis, surprise, sur le bord d’une route de montagne, des cerisiers.

Finalement, Puerto Lope (population de 1,180 habitants), Pinos Puente (population de 13,300 habitants), et ça y est, nous y voilà : Grenade.

Grenade, à l'heure de pointe du midi
Il est 13h, il fait 32 degrés Celsius et c’est l’heure de pointe. De partout des Grenadins et des Grenadines sortent des bureaux pour la siesta. C’est la congestion.

Andalousie : une grenade.

Grenade, aujourd’hui c’est une ville qui compte plus de 350,000 habitants. Son université est la plus réputée d’Andalousie avec quelque 50,000 étudiants. Sa faculté de médecine a depuis longtemps obtenu ses lettres de noblesse.

Grenade a été musulmane pendant 780 ans. Elle était le centre de la civilisation mauresque. Déjà, dès notre arrivée nous pouvons voir cette présence d’une civilisation d’un autre temps. Dans les rues mêmes de la ville, nous découvrons un site archéologique musulman mis au jour lorsque la municipalité a voulu refaire les canalisations! Ici à Grenade, dès que l'on ouvre le sol, toujours, des vestiges du passé surgissent. Avant qu'un métro ne roule sous la terre à Grenade, de l'eau, beaucoup d'eau, énormément d’eau aura coulé sous les ponts.

Nous emménageons pour deux jours à l’Hôtel Carmen. Contrairement aux autres hôtels nous ayant hébergés depuis le début du voyage, le Carmen est situé au cœur du centre-ville, tout juste en face du grand magasin à rayons de l’Espagne El Corte Inglés.

Comme par magie, nos valises atterrissent dans nos chambres. Pourtant, nos noms ne sont ni Harry Potter, ni Hermione Granger, mais nous apprécions c'est certain. Dès lors nous partons à la découverte des rues de Grenade. Petit repas sur une terrasse sise sur le Paseo del Salon (un paseo est un grand trottoir au centre de deux avenues où on y retrouve des arbres et des fleurs et où, le soir, les familles vont marcher), puis nous reprenons le car pour nous rendre dans le quartier de l’Albaicin.

Grenade : quartier de l'Albaicin vue de l'Alhambra.

À suivre...

Ne manquer pas le prochain reportage... vous pourrez y voir et entendre Patrick Daubert parler du « Testament des Rois Catholiques».

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